
Le député travailliste Dr Farhad Aumeer, médecin de profession et membre de la majorité parlementaire, a exprimé des réserves fermes à l’égard de la récente décision du ministère de la Santé. Celle-ci vise à instaurer une équipe spéciale chargée de surveiller les praticiens, notamment les jeunes médecins, par des visites inopinées. Selon le député de la majorité, cette mesure risque d’entamer le moral des professionnels et de nuire au dialogue interne.
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Le Dr Aumeer, qui s’exprime en sa qualité de médecin et de backbencher, met en avant le travail accompli par les équipes médicales. « Les médecins qui travaillent, ainsi que ceux des institutions, et surtout les Junior Doctors font un travail formidable », a-t-il déclaré, tout en reconnaissant l’existence d’abus isolés. « Évidemment, il y a certains qui ont commis des abus, mais je ne pense pas qu’il faille une équipe spéciale du ministère de la Santé pour surveiller les médecins en faisant des visites surprises. »
Pour le député, cette approche est contre-productive. Elle « affecte le moral des médecins et va à l’encontre de l’esprit de dialogue », argue-t-il, ajoutant qu’« une action comme ça ne peut qu’amener une seule chose et c’est de monter le public contre les médecins ». Il qualifie la décision du ministère de « mal inspirée », estimant qu’elle ne résoudra pas les problèmes sous-jacents. « Oui, il faut prendre des mesures mais ce genre de mesures n’aidera pas », insiste-t-il.
Au lieu de cela, le Dr Aumeer préconise de s’appuyer sur les structures existantes au sein du service public. « On emploie des directeurs, managers et Duty Officers au service public qui doivent faire ce travail », souligne-t-il. Il met en garde contre une généralisation abusive : « Ce n’est pas parce que quelques-uns ne font pas leur travail qu’on doit viser toute la profession. » Référant au budget récent, il rappelle que des fonds ont été alloués pour renforcer l’administration hospitalière. « Dans le dernier budget, il a été dit que des managers seront recrutés pour les hôpitaux et c’est effectivement ça dont on a besoin pour redresser l’administratif. »
Le député aborde également la situation des jeunes praticiens, interrogeant leur préparation. « Est-ce que les Junior Doctors ont suffisamment de formation et d’outils pour faire leur travail convenablement ? » s’interroge-t-il. « D’ailleurs, j’ai donné mon opinion au ministre Bachoo samedi », précise-t-il.

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