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Le crépissage du toit de leur maison s’effondre : une famille contrainte de dormir sous une tente

La famille Belpeau, domiciliée à Cité Cocoterie, Baie-du-Tombeau, n’est pas au bout de ses peines. Le 19 février dernier, le crépissage de sa maison s’est effondré. De ce fait, les membres de cette famille, une bonne quinzaine de personnes, dont huit enfants et adolescents, ont pour seul abri une tente.

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«C’est un véritable calvaire, surtout pour les enfants dont un âgé de deux ans, de dormir sous une tente. Des fois, lors des grosses averses, les enfants doivent se réfugier dans les bras de leurs parents. Les matelas sont complètement mouillés, car la tente fuit comme une passoire », nous confie Hajra, 27 ans, membre de la famille Belpeau.

C’est Hajra qui a relaté les difficultés de cette famille sur les ondes d’une radio privée. « J’ai fait part de mes doléances à l’antenne. Le ministre de l’Intégration sociale est intervenu par la suite.

Il m’avait promis qu’il ferait le nécessaire dans un délai de 48 heures, pour résoudre nos problèmes de logement», avance Hajra. « Hélas, deux mois ont passé et rien n’a été fait. Notre situation est pourtant insupportable, car les pièces de la maison sont inhabitables », déplore-t-elle.

Et la jeune mère d’ajouter : « On ne peut risquer la vie de nos enfants en demeurant dans une telle maison, le toit peut s’effondrer à tout moment.» Ne sachant plus vers qui se tourner, la famille Belpeau a franchi le seuil de la rédaction d’Xplik ou K pour exposer son désarroi.

« Les enfants ont constamment exposés au froid et aux moustiques. Nous sommes privés de matelas, de denrées alimentaires et de meubles depuis quasiment deux mois. J’implore le public de nous venir en aide », lance Hajra.

Contacté au téléphone par notre rédaction, le ministre de l’Intégration sociale balaie d’un revers de main les allégations portées à son encontre par cette famille en détresse. « J’ai toujours honoré mes promesses et les engagements pris envers le peuple », réplique le ministre. « Une équipe comprenant des représentants de la National Empowerment Foundation et du ministère du Logement et des terres planche sur ce dossier. Les démarches ont été entreprises pour réparer le plafond. Les travaux commenceront incessamment », nous affirme-t-il.

La maison est inhabitable. Ce sont les enfants qui souffrent le plus de la situation.
 

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