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Le chirurgien plastique déjà sanctionné par le Medical Council

Une allégation de négligence médicale pèse sur le chirurgien plastique N. M., suite à une liposuccion pratiquée sur la magistrate Varsha Biefun Doorga. La femme de 43 ans est décédée quelques jours après des suites d’une septicémie.

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Ancien chirurgien plastique pour le ministère de la Santé, le Dr N. M. n’en est pas à ses premières frasques. Il a déjà rencontré des problèmes, ce qui l’avait contraint à abandonner son poste dans le service public. Parmi les reproches formulés à son encontre figurent le traitement infligé à certains de ses patients et un comportement inapproprié envers une patiente, selon les informations recueillies. 

Une policière avait déposé une plainte contre lui pour des attouchements sexuels en mai 2022, ce qui avait conduit à son licenciement d’un important groupe de cliniques privées.

« Il était consultant, mais il ne travaille plus pour le groupe suite à la plainte déposée contre lui », a expliqué une source au sein de la clinique située à Moka. Après une sanction du Medical Council pour « fautes mineures » (voir encadré), le chirurgien a continué à exercer dans une clinique privée du nord de l’île.

Selon un chirurgien, il est très rare que les intestins soient touchés lors d’une liposuccion. Cette complication aurait dû être remarquée avant que la patiente ne soit autorisée à rentrer chez elle, a-t-il expliqué. Ce type d’intervention est une procédure longue. Le fait que la patiente soit décédée plusieurs jours après suggère que les dommages n’ont pas été détectés à temps et que l’infection s’est propagée, provoquant ainsi son décès, selon lui.

Nous avons tenté d’obtenir un commentaire du chirurgien pour connaître sa version des faits, mais en vain.

Des mesures sévères si la négligence est prouvée

« Nous sommes au courant de l’affaire. Le Medical Council va rapidement initier une enquête et prendre des mesures sévères si la négligence est prouvée », a affirmé une source au sein de l’Ordre des médecins. Le Medical Council attend d’avoir toutes les données de la clinique pour mener son enquête, a indiqué l’intervenant.

Selon les informations, le chirurgien plastique a déjà été sanctionné pour « fautes mineures » par le Medical Council. Il est de la responsabilité de la police d’assurer des sanctions plus sévères pour les allégations d’attouchements sexuels formulées contre le chirurgien en 2022, a-t-on fait comprendre. 

« Le Medical Council enquête sur les cas de négligence, tandis que les affaires d’attouchements relèvent de la police », a ajouté notre source, qui a toutefois précisé qu’il n’y a « pas eu de décès ni de fautes graves précédemment reprochés au chirurgien ».

 

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