Après le vicaire-général, c’est au tour du cardinal Maurice Piat d’intervenir sur la situation des femmes cleaners. Dans une déclaration diffusée sur Radio Plus ce mercredi 25 octobre, il a lancé un appel aux autorités concernées pour la mise sur pied, dans les plus brefs délais, d’une Task Force «chargée de trouver une solution intérimaire et acceptable pour que nos sœurs, ces femmes, ne mettent plus leur vie en danger».
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«Même si c’est vrai que grâce à l’intervention des autorités concernées, il y a eu une amélioration du sort de plusieurs femmes cleaners, il reste que d’autres – près de 300 selon la presse – sont des employées d’entreprises de service et n’ont pas d’autre horizon qu’un salaire de Rs 1 500 à Rs 2000, ce qui est injuste. Il ne suffit pas de dire que dans le cas de ces femmes cleaners, il n’y a pas eu d’infraction à la loi. Si une loi permet qu’une situation aussi injuste pour une personne puisse durer pendant des années, c’est qu’il y a un problème dans cette loi. C’est pourquoi je fais appel aux autorités concernées pour qu’elles prennent les devants et changent la loi pour que celle-ci soit plus conforme à un minimum de justice», a déclaré le cardinal Piat.
Et d’ajouter : «Je fais appel à la sagesse et au sens de responsabilité des autorités pour agir avec un véritable sens de la justice. En effet, le progrès d’une société se mesure à la manière dont elle traite les plus faibles et les plus vulnérables».
Quatre femmes School Cleaners et les syndicalistes Reeaz Chuttoo et Jane Ragoo sont en grève de la faim depuis le lundi 16 octobre au jardin de la Compagnie, à Port-Louis, pour protester contre le salaire mensuel de Rs 1 500 que touchent bon nombre de cleaners travaillant dans des écoles. Ces cleaners travaillent pour le compte de compagnies privées ayant décroché des contrats de nettoyage dans des écoles et collèges.
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