Le calvaire d’un invalide : il a besoin de couches et d’un fauteuil roulant

Regis Bocus, 54 ans, habite route L’Abattoir, Roche-Bois. Il est père de deux enfants.

Avant de tomber malade, il était employé comme cleaner. Depuis 2015, il est cloué sur son lit. Il a subi une opération de la prostate et souffre de diabète. Son état s’est dégradé en raison de cet hyperglycémie et début 2016, on a dû lui amputer le pied gauche gangrené par le diabète. Le 2 décembre 2016, il subit une nouvelle amputation, cette fois du pied droit. Il ne peut plus se déplacer.

Souffrant d’un handicap sévère, Régis Bocus a bénéficié d’une pension d’invalide. Mais depuis le 20 décembre 2016, sa pension a été supprimée, le Board médical jugeant que son taux d’incapacité est inférieur à 60 % ! Il a fait appel de cette décision. « Cette pension d’invalide me permettait de survivre à la fin du mois. J’habite avec mon fils qui prend soin de moi.

Vu mon état, je dois utiliser des couches pour adulte. Mais depuis qu’on m’a coupé cette allocation, je n’ai plus les moyens d’en acheter », dit-il. Par ailleurs, Régis Bocus passe ses journées à ne rien faire dans sa modeste maison faite de bois sous tôles et dépourvue d’électricité.

Ce sont ses voisins qui lui fournissent en eau potable. Aujourd’hui, il lance un appel à solidarité pour obtenir un fauteuil roulant, des couches, des céréales pour diabète et un matelas.

Un préposé du ministère de Sécurité sociale explique qu’en attendant que le Board médical décide de l’appel de Régis, ce dernier bénéficiera d’une allocation sociale.