Le caïd Jean-Luc Murden s’en prend à un dealer : une raclée pour livraison d’une drogue de mauvaise qualité

Les consommateurs de drogue sont-ils en passe de devenir plus exigeants sur la qualité des stupéfiants achetés sur le marché ? Un dealer l’a appris à ses dépens lorsqu’il a eu affaire à un repris de justice. Celui-ci lui a fait passer un sale quart d’heure avant de lui délester de l’argent et des bijoux en sa possession. 

Les enquêteurs de la brigade criminelle n’en reviennent pas. Ils ne se n’attendaient pas à de tels aveux de la part d’un suspect. Ils avaient embarqué Jean Luc Murden au poste pour en savoir plus sur un cas d’agression et de vol de la somme de Rs 100 000 et des bijoux d’une valeur de Rs 30 000 au préjudice de Jean Clency L. 

Le prévenu a nié avoir passé le plaignant à tabac. Il dit lui avoir tout simplement administré deux paires de gifles du fait qu’il lui avait refilé de l’héroïne et de la drogue synthétique de mauvaise qualité.

Jean Clency L , le plaignant a une toute autre version : le 16 avril dernier, il va rapporter à police qu’il s’est fait détrousser et molester par Jean-Luc Murden alors qu’il se trouvait à bord d’une voiture à Mamzelle Jeanne, à Goodlands. Dans le sillage de cette enquête, les éléments de la CID de Goodlands, menés par le Sub Inspector Ramasawmy, ont effectué une descente aux abords d’une grande surface dans la région de Goodlands jeudi. Cela après avoir eu des informations sur la présence d’une voiture suspecte.

Deux personnes se trouvaient à bord du véhicule. Il s’agit de Sunil Roy Lochun, agé de 33 ans, domicilié à Petit-Village, Goodlands, et Jean-Luc Murden, 32 ans, habitant de Cité Sainte-Clair, Goodlands. Une fouille du véhicule a abouti à la découverte de deux seringues, du vinaigre et autres objets généralement utilisés dans la préparation de drogue pour des injections, aussi bien que deux sabres et deux téléphones cellulaires.

Les deux suspects sont conduits au bureau de la CID de Goodlands. Parmi, Jean-Luc Murden, fiché à la police et ancien compagnon d’armes des frères Bhoyroo à l’époque où le gang des jumeaux faisait la pluie et le beau temps à travers le pays. 

La police, ayant des soupçons selon lesquels Jean-Luc Murden serait l’auteur de l’agression de Jean Clency L. l’a interrogé. Le suspect devait déclarer ceci : « Monn aste Rs 3 000 ladrog avek li. Pou Rs 2 000 leroinn ek Rs 1 000 sintetik, me kan monn konsom sa ladrog la, mo pa finn gagn oken sansasion ».

 D’où sa colère et lorsqu’il a croisé Jean Clency L. la semaine dernière, il lui a fait des reproches et l’a giflé. « Akoz sa kan monn zwenn li monn tap li de kalot, mone dir li sa ladrog  la pa bon » Mais Jean Clency L. maintient que Jean-Luc Murden a fait main basse sur une somme de Rs 100 000 et des bijoux évalués à Rs 30 000 qui se trouvaient sur lui.