Geanchand Dewdanee et Sibi Thomas ne sont pas des inconnus. Ils se sont particulièrement fait connaître dans le secteur de recrutement de travailleurs étrangers. Le premier nommé est aussi dans le business d’exportation.
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Geanchand Dewdanee et Sibi Thomas sont les deux qui ont été arrêtés dans l’affaire des 135 kg d’héroïne. Le premier nommé a négocié avec la State Trading Corporation (STC) pour obtenir un contrat lui autorisant d’exporter la farine et du riz. Du côté de la Trade Division du ministère de l’Industrie et du Commerce, on laisse entendre que la compagnie Brillant Resources Consulting Ltd, de Geanchand Dewdanee, est enregistrée comme exportatrice.
Au niveau de la STC, on affirme que les négociations n’ont pas abouti. Après avoir pris note de la pratique courante s’agissant des prix, « Geanchand Dewdanee n’est pas revenu pour confirmer le deal », nous a fait comprendre notre source.
Le tandem Dewdanee-Thomas est aussi lié à une licence de recrutement de travailleurs étrangers issus du Bangladesh pour des compagnies locales. Nahar Overseas Ltd a été incorporée en mai 2015. Elle est détentrice d’un permis du ministère du Travail pour le recrutement d’ouvriers originaires du Bangladesh. Cette compagnie figure parmi les Recruitment Agencies du site Web du ministère. Elle est située rue Pandit J. Nehru Street, à Port-Louis.
Les deux directeurs sont Dewdanee Urmila, un membre de la famille de Geanchand, ainsi que Sibi Thomas, celui qui a été arrêté dans l’affaire d’importation des 135 kg d’héroïne. Invité à confirmer si Nahar Overseas Ltd a obtenu cette licence, Soodesh Callichurn, ministre du Travail, nous a répondu qu’il « est vrai qu’une licence de recrutement d’ouvriers issus du Bangladesh a été délivrée à cette compagnie en 2015 ».
Toutefois, le ministre affirme que « c’est le Permanent Secretary du ministère qui s’en occupe ». Dans l’entourage de Geanchand Dewdanee et de Sibi Thomas, on laisse entendre que les deux ont commencé à se côtoyer après les élections générales de décembre 2014.
Les deux ont été actifs dans plusieurs compagnies ayant la responsabilité de faire venir des travailleurs bangladais au pays. Il semble aussi qu’ils ont été ensemble au Bangladesh pour des entretiens avec des ouvriers qui souhaitaient venir travailler à Maurice.
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