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Lavage à grande eau interdit : face au sentiment de confusion d’un propriétaire de lave-auto, la CWA s’explique

Kenneth Émile, propriétaire d’une entreprise de lavage de voiture, à Roche-Bois, s’interroge sur ce qu’il qualifie de pratiques douteuses de certains de ses confrères. Ces derniers allèguent avoir acheté de l’eau auprès d’opérateurs du privé pour continuer à travailler. 

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Une nouvelle qui sème la confusion auprès des autres laveurs de voitures et propriétaires enregistrés pour ces services, selon Kenneth Emile. 

« Ena karwash ki pe aste delo ar kamyon. Je veux savoir si on a le droit de le faire ou non. Kifer minis pa ti trouv enn kondisyon avan li kansel tou enn sel kou dan mwa desam ? Li ti kapav trouv enn aranzman ek donn nou trwa zur travay. Nous n’avons pas de travail. Avant l’entrée en vigueur de la nouvelle loi sur l’interdiction de l’eau potable pour le lavage de voitures, j’ai déjà stocké 9 000 litres d’eau dans un réservoir. Mais, je ne suis pas autorisé à l’utiliser », déplore Kenneth Émile sur Radio Plus. 

Contacté au téléphone, le consultant en communication de la Central Water Authority (CWA), Prem Sewpaul, indique que l’interdiction concerne uniquement l’utilisation de tuyaux d’arrosage ou d’autres appareils à pression pour se servir de l’eau fournie par la CWA. Cela pour empêcher le gaspillage, autant que possible, indique-t-il. 

« Me ou touzour kapav lav ban loto ek ban seo delo resikle kouma nou apel ‘Water harvest’ ou delo ramase par la pli. Si zot kapav montre ki sa delo la portab ou non ou si zot kapav montre ki se delo resikle ou in ramase par la pli, forseman zot kapav servi. Mais, faut-il pouvoir le démontrer », précise Prem Sewpaul. 

Rappelons qu’afin de contrôler le gaspillage d’eau en cette période de sècheresse, laver les véhicules, les trottoirs ou les bâtiments ou encore arroser les haies, son jardin ou sa pelouse, à l'aide d'un tuyau d'arrosage, est considéré comme un délit. Le règlement est en vigueur depuis le 1er décembre 2020. Il s’agit d’une décision qui avait été avalisée par le Conseil des ministres, le 27 novembre dernier. 

Et ceux qui font fi de ces règlements sont passibles d'une amende allant de Rs 50 000 à Rs 200 000. 

 

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