Mise à jour March 11, 2020, 11:15 am

L’Audit prend la Pêche dans ses filets

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Le bureau de l’Audit a frappé très dur sur le ministère de la Pêche et de l’Économie océanique. 

Pas de cadre légal : des zones sensibles utilisées

La mise en œuvre de ce projet a été retardée et il n’y a pas de cadre légal approprié pour intégrer la protection de la diversité biologique dans le développement de nos côtes. Cet aspect a été comme un élément augmentant le risque d’exploitation des zones écologiquement sensibles pour les développements fonciers.

Ce qui fait que les Environmentally Sensitive Areas sont à risque. Depuis 2018, la construction d’un certain nombre de nouveaux hôtels de plage et de projets immobiliers de luxe sur les zones côtières a été approuvée. En l’absence d’un cadre réglementaire approprié sur l’intégration de la protection de la biodiversité, les zones sensibles ont été utilisées pour des projets de développement, en particulier dans les zones maritimes. Il a été noté que plusieurs plaintes ont été formulées sur les graves dommages causés à notre biodiversité et à notre écosystème. Le littoral, y compris les récifs coraliens et les zones humides, sont donc à risque. 

Un Trust pas opérationnel qui engloutit Rs 3, 5 millions

Le Fisherman Investment Trust (FIT) n’a pas de Chief Executive Officer  depuis 2014, l’ancien titulaire a démissionné le 22 décembre 2014. En octobre 2019, quelque cinq ans plus tard, le conseil n’avait pas encore été reconstitué. Cependant, deux fonctionnaires étaient toujours en poste au FIT et les frais administratifs s’élevant à Rs 3,5 millions et ont été financés par le ministère pour la période s’étendant d’août 2014 à juin 2019. Le bureau de l’Audit est d’avis qu’il est grand temps que le ministère décide de l’avenir du FIT, après consultations avec les parties concernées.

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