Akshay D., âgé de 25 ans et habitant Quatre-Cocos, a été agressé à coups de couteau dans sa localité, lundi après-midi, par Rajiv K., qui vit dans la localité. Ce dernier se serait acharné sur la victime pour se venger d’un problème survenu dans le passé. Le suspect réfute les allégations portées contre lui.
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La vengeance est un plat qui se mange froid. Akshay D., qui est maçon, regagnait son domicile après le travail lundi, vers 18 h 30, quand Rajiv K. l’a approché. « To ser ti met plint kont mwa ki swadizan mo ti pe zet ros kot li. Zordi to pou kone. Mo pou fini twa », aurait lancé le suspect à Akshay D.
Rajiv K. aurait alors brandi un couteau pour agresser ce dernier. « Li finn pwagnard mwa ek li finn agres mwa ankor plizyer plas », a déclaré Akshay D. aux enquêteurs. L’agresseur s’est enfui en abandonnant sa victime sur l’asphalte. Des habitants ont découvert le jeune homme qui agonisait. Sans plus tarder, ils ont alerté la police.
Vengeance
Akshay D. a été conduit à l’hôpital de Flacq, où il a subi une intervention chirurgicale. Son état de santé inspire de vives inquiétudes. Interrogé par la police de Belle-Mare, il a incriminé Rajiv K. comme étant son agresseur. Il a dit aux enquêteurs qu’il s’agit d’une vengeance.
Les agents ont arrêté le suspect, qui a nié en bloc les allégations formulées contre lui. Après son interrogatoire, il a été placé en détention. Rajiv K., qui n’est pas inconnu des services de police, a comparu devant le tribunal de Pamplemousses mardi. Une accusation provisoire d’agression avec préméditation a été retenue contre lui. La police ayant objecté à sa remise en liberté conditionnelle, il a été reconduit en cellule.
Contacté, Sudesh, le père d’Akshay D., ne cache pas sa colère. « J’aurais pu perdre mon fils. Le médecin m’a dit que son état est critique. Je prie pour que tout danger soit écarté. Son agresseur doit être sévèrement puni par la loi. Mo garson ti dan enn lamar disan. Se bann vwazin kinn vinn dir mwa ki li finn gagn bate. Akshay a perdu beaucoup de sang. Dokter finn dir mo zanfan ti kapav perdi lavi si pa ti amenn li lopital deswit. Mo remersie bondie ki mo garson touzour vivan. » Le père dit craindre pour la sécurité de son fils. « Rajiv finn agres mo zanfan pou vanze. Mo per ki plitar li pran lavi mo zanfan. Mon fils n’est plus en sécurité. » L’enquête policière se poursuit.
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