L’Arche de Noé : le surprenant refuge animalier de Gros-Cailloux

Au cœur du Parc loisirs de Gros-Cailloux, sur la côte ouest, l’on retrouve un refuge d’un autre genre. Sous l’impulsion de Noémie Barragan, l’Arche de Noé vient à la rescousse des animaux en détresse. On ne parle pas là de chiens et chats, mais d’animaux que l’on a moins l’habitude de voir. Parmi, oiseaux de tout genre, biches, lapins, tortues,  paons, canards et singes. Actuellement, le refuge abrite et soigne 68 animaux de 21 espèces différentes.

Pour les visiteurs, les enclos sont reliés par de petits ponts népalais. Chaque enclos permet d’entrer en toute sécurité et d’approcher certains animaux sous la supervision d’Emily Sanglé-Ferrière, soigneuse animalière.

Parmi les animaux qui ont trouvé un abri, il y a un cateau vert. Cette espèce, réduite à une quinzaine d’individus dans les années ’90, en compte désormais 750. « Celui que nous soignons était jeune et avait été attaqué par des corbeaux. Un de nos guides nous l’a ramené. Je l’ai soigné et nourri à la seringue pendant un mois. Il se rétablit lentement. Nous le relâcherons une fois qu’il sera à 100 % de ses capacités physiques », explique Emily Sanglé-Ferrière.

« Le but est d’offrir une meilleure vie aux animaux, que ce soit en recueillant ceux qui sont abandonnés ou en sauvant ceux qui sont maltraités.

Nous aidons aussi des propriétaires, que ce soit pour de simples conseils ou alors pour placer leur animal chez nous pour qu’il puisse vivre dans de meilleures conditions, car nous proposons l’espace nécessaire pour leur bien-être, la nourriture adaptée et de l’affection. La personne peut rester propriétaire de l’animal en nous aidant mensuellement à le nourrir et lui offrir une meilleure vie », explique Noémie Barragan, fondatrice de l’Arche de Noé.

Mais tout a un coût. En effet, pour fonctionner, l’Arche de Noé est à la recherche de sponsors, de parrains et de marraines.Car, non seulement les frais augmentent avec l’inflation, mais le parc fait aussi face à un nombre croissant de pensionnaires. Ceci est une des conséquences de la pandémie de Covid-19. 

« Il est vrai que nous avons recueilli plusieurs animaux après le premier confinement. Beaucoup de personnes ont dû quitter leur maison suite à la crise sanitaire et partir vivre en appartement, ce qui n’est pas forcément compatible avec les besoins des animaux. Nous faisons de notre mieux pour pouvoir tous les accueillir et essayons de garder des enclos vides pour d’éventuels sauvetages d’urgence. Nous avons des demandes pour récupérer des vaches, cochons et cabris et nous sommes en train de faire des enclos adaptés à leurs besoins, mais pour le moment il est compliqué financièrement d’avancer comme on l’aurait souhaité », confie Noémie Barragan.

Ouvert au public depuis le 1er novembre 2020 et rénové par toute une équipe de bénévoles, le refuge est pour le moment fermé en attendant la levée totale du confinement. Mais, entre-temps, les bénévoles continuent à donner des soins aux animaux, pour leur plus grand bonheur.

Parc loisirs de Gros-Cailloux, tout pour la famille

Sous l’impulsion de Célia Joubert, manager du Parc loisirs de Gros-Cailloux, et de Christopher Blackburn, directeur général de la Compagnie de Gros Cailloux, cet endroit est en pleine expansion.

Plusieurs projets sont en cours de préparation, comme des camps à la journée pour les enfants avec des activités autour des animaux de l’Arche de Noé, des ateliers jardinage, cuisine, jeux… D’autres activités et évènements pour toute la famille s’y ajouteront. Mais pour cela, il faudra attendre que le gouvernement permette l’ouverture des parcs de loisirs. Ceux-ci sont fermés depuis mars pour cause de confinement dans le cadre de la lutte contre le coronavirus.

En décembre 2014, Gros-Cailloux innove avec l’ouverture de son parc de loisirs qui propose, sur cinq arpents, du « fun » et du divertissement. Notamment avec un parcours d’éveil, des tyroliennes, des balades en quad, un restaurant et une multitude d’activités nautiques, entre autres.