Elle n’a que 19 ans et elle s’est retrouvée à la rue après des années passées dans un shelter. Aujourd’hui, elle a pu trouver un toit. Mais, elle ne dispose de rien, et n’a pas les moyens d’aménager sa maison.
Si à 18 ans, de nombreux enfants, désormais majeurs, habitent toujours sous le toit parental, la réalité est toute autre pour de nombreux enfants qui ont grandi dans les shelters. À leur majorité, ils sont obligés de quitter les lieux. C’est le cas de Jenna (prénom fictif), 19 ans. La jeune femme confie avoir été placée dans un centre depuis sa tendre enfance :
« Ma mère était alcoolique et ne pouvait s’occuper de ses enfants. Mon grand frère s’en est allé, mon petit frère et moi nous avons été placés dans un shelter. Je suis allée à l’école, mais je n’étais vraiment pas faite pour les études. Ma mère a suivi une cure de désintoxication, mais elle a vite rechuté et nous a totalement abandonnés. Depuis l’âge de 16 ans, j’ai entamé une formation dans le service hôtelier. Un an avant mes 18 ans, les responsables du centre m’ont fait comprendre que dès que je serai majeure, il me faudra quitter le centre. Ils ont tenté de réunir les membres de ma famille, mais cela n’a pas fonctionné. Mon grand frère n’a pas les moyens de s’occuper de moi. Une personne a alors bienveillamment accepté de m’accueillir chez elle ».
Malheureusement, un an plus tard, les proches de cette dame refuseront de voir Jenna habiter chez eux. La jeune femme se retrouve à la rue.
« Je ne savais plus où aller », raconte-t-elle. « Un groupe de volontaires m’ont aidée à trouver un logement. Le problème, c’est que je n’ai rien : seulement quelques vêtements, pas de meubles, rien du tout ! Je n’ai aucun proche pour me soutenir. Je suis en mesure de payer mes dépenses personnelles pour le logement, le transport, entre autres, mais comment faire pour acheter les meubles ? Je me sens encore plus abandonnée aujourd’hui… »
La jeune femme explique que son rêve, c’est de devenir indépendante : « Je veux m’en sortir, ne pas faire le trottoir, ne pas voler, ne pas tomber dans l’alcool ou la drogue. Je veux travailler et me débrouiller. J’aime travailler, et je vais travailler très dur. Je voudrais, un jour, pouvoir accueillir mon petit frère qui est toujours au centre. Je veux absolument éviter qu’un jour, il ne se retrouve à la rue à son tour ».
Un souhait qui est tout à son honneur. Qui viendra en aide à cette jeune femme ? Jenna espère de tout cœur que les lecteurs lui donneront un petit coup de pouce…
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