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Landscope Mauritius : la Cybercité sera repensée en ‘vraie ville’

Transformer la Cybercité, rénover le SVICC ou encore louer des terrains à bail à des industriels.

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Ce sont les premiers projets du nouveau-né  Landscape Mauritius, issue de la fusion de plusieurs compagnies d’État qui géraient le patrimoine foncier.

Après le feu vert du conseil des ministres, vendredi dernier, pour la création de Landscope Mauritius Ltd, la nouvelle entité passe à l’identification de ses premiers projets. Née de la fusion de State Property Development Co Ltd, de Business Parks of Mauritius Ltd, de Tourist Villages Co Ltd, et Les Pailles International Conference Centre Ltd et la State Land Development Co Ltd, la nouvelle entité reprend tout le patrimoine foncier de ces institutions. Parmi ses plus gros projets figure la transformation de la cybercité de Business Park en une véritable ville ou encore la rénovation du Swami Vivekananda International Conference Centre (SVICC) au coût estimé de Rs 100 millions.

Si officiellement, Landscope Mauritius n’existera qu’à partir de fin novembre, le comité qui pilote la fusion des institutions, dont fait partie Gérard Sanspeur, conseiller du ministre des Finances, planche déjà sur les projets. Premier constat : «La stratégie, c’est d’être un land developper, explique une source au ministère des Finances, autant que possible, Landscope ne fera pas d’investissements directs dans les projets, se contentant de mettre à la disposition du privé les terres dont elle dispose.»

La «réparation urbaine» de la Cybercité

«La Cybercité a été conçue comme un lotissement, pas une vraie ville, explique notre source, pourtant, 25 000 personnes y travaillent. Il y a du potentiel.» Landscope Mauritius songe donc déjà aux moyens de transformer la Cybercité en une vraie ville. Ce qui implique la construction d’espaces commerciaux à travers la région, ainsi qu’une zone résidentielle et des infrastructures qui encourageraient la circulation des piétons à l’intérieur de cette ville,  et surtout trouver une solution à l’éternel problème du stationnement sauvage.

«Nous avons approché l’Agence française de développement pour voir comment elle peut aider, explique notre source, il faudra revoir le planning outine et optimiser l’utilisation des terres.» L’acquisition obligatoire de certains lots pourrait être une option pour construire les infrastructures qui manquent à la Cybercité pour en faire une «vraie ville». «Il faut en somme revoir tous les blocs pour les réarranger en forme de grid, comme pour toute ville», ajoute notre source.

Pour chapeauter l’élaboration du plan, Landscope Mauritius estime avoir besoin des services d’un spécialiste de l’«urban repair».

Rs 100 millions pour rénover le SVICC

L’autre projet identifié est la rénovation du centre de conférence de Pailles. Les coûts sont estimés à Rs 100 millions et un appel d’offres sera bientôt lancé.

125 arpents de terrains industriels à bail

Le développement de 100 arpents de terres à La Tour Koenig et 25 arpents à Riche-Terre à l’intention des industriels, figure aussi parmi les plans de Landscope Mauritius. L’institution possède déjà une liste d’une dizaine de groupes intéressés par l’option de la location à bail de ces terres. Landscope Mauritius compte sur le soutien du Board of Investment pour faire la promotion de ces lotissements auprès des entreprises.

Oublier les Rs 200 millions de Belle-Mare Tourist Village

Si on veut faire quelque chose du Belle-Mare Tourist Village, il faut oublier l’idée d’un retour sur les Rs 200 millions investies dans le projet. Au niveau de Landscape Mauritius, on estime que l’incapacité du gouvernement à trouver une utilisation pour ce projet a été l’insistance sur un retour sur investissement.

 

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