
Le Land Drainage Master Plan a officiellement été rendu public. Le rapport met en lumière 16 sites considérés comme zones inondables : Nouvelle-France, Bel Ombre, Grand-Baie/Pereybère, Flic-en-Flac, Port-Louis (Rivière-du-Pouce, Poudrière Stream, Ruisseau de Créole, Canal Anglais, Canal Dayot, Rivière Latanier), Henrietta-Malacof, Pointe-aux-Sables, Roche-Bois, Clémentia, Mapou, Piton, Cottage, Flacq, Vacoas, Quatre-Bornes et Camp Caval à Curepipe.
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Cofinancé par l’Agence Française de Développement, ce plan, d’un coût d’environ Rs 70 millions, a permis d’étudier la topographie de ces zones vulnérables. Le ministère des Infrastructures nationales a également publié un rapport basé sur un Digital Elevation Model, comprenant des recommandations spécifiques pour chacun des sites. Objectif : mieux protéger les populations et réduire les risques d’inondation.
Un comité technique interministériel a formulé trois recommandations pour encadrer les interventions dans ces zones : certaines sont désormais classées « No Go », interdisant toute construction, tandis que d’autres sont définies comme « No Expansion », n’autorisant que des extensions verticales.
Parmi les mesures proposées :
• la mise en place d’un plan d’évacuation d’urgence pour les 16 sites, en collaboration avec le National Disaster Risk Reduction and Management Centre ;
• la priorité donnée aux travaux de canalisation par la Land Drainage Authority, malgré les contraintes budgétaires ;
• le renforcement et la mise à jour régulière de la cartographie des zones à risque (Flood Risk Maps) ;
• un soutien gouvernemental aux familles ayant construit leur maison dans ces zones inondables.

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