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Lancement du National Drug and HIV Council : Pravind Jugnauth dit non à la dépénalisation du cannabis

Pravind Jugnauth Le PM a précisé que le bureau du National Drug Council sera basé au ministère de la Défense.

Le chef du gouvernement est catégorique. Il est contre la dépénalisation du gandia. Il faut, dit-il, mettre l’accent sur la réhabilitation. Les travailleurs sociaux estiment, de leur côté, qu’il faut revoir complètement les lois concernant le cannabis. 

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Pravind Jugnauth se dit contre la dépénalisation du gandia. « C’est mon opinion. Si quelqu’un consomme le cannabis, alors il peut consommer d’autres types de drogue. Valeur du jour, c’est une offense. Il faut mettre l’accent sur la réhabilitation », a-t-il précisé lors du lancement du National Drug and HIV Council, mardi  à son bureau. Le Premier ministre a précisé que le combat du gouvernement est contre la drogue. « La dépénalisation du cannabis est quelque chose d’autre. On doit attendre les propositions des ONG. On doit écouter tout le monde. Je suis contre la dépénalisation du gandia », a-t-il affirmé. 

Nicolas Ritter, le directeur exécutif de Pils, a indiqué que, dans deux semaines, des recommandations seront renvoyées au National Drug and HIV Council. Il croit dans le support et non dans la punition des consommateurs de la drogue. Il a aussi affirmé qu’il y a des expériences scientifiques qui ont démontré que le cannabis n’est pas aussi dangereux que l’alcool et les cigarettes. « Le vrai danger des produits synthétiques, c’est qu’on ne sait pas ce qu’ils contiennent. Du coup, on ne peut pas faire de la prévention. C’est important d’avoir un vrai débat sur ce sujet. On est pour l’assouplissement des lois autour du cannabis. Le Premier ministre n’est pas convaincu par cette approche. On espère que son opinion va évoluer avec le temps. », a-t-il souligné.  

De son côté, Danny Philippe, président du Collectif Urgence Toxida (CUT), a souligné qu’il faut revoir la loi entièrement par rapport aux consommateurs de toutes les drogues. Il se dit pour un assouplissement de la loi et ne sait pas dans qu’elle forme cela va venir, soit la dépénalisation, la légalisation, la décriminalisation où la régulation. « Il faut revoir les lois sur la criminalisation des drogues. Ceux qui consomment de la drogue synthétique pensent que ce n’est pas un danger. Il faut faire très attention quand on dit que si on dépénalise le cannabis, la consommation de la drogue synthétique va diminuer. Il y aura une certaine réduction, mais le produit ne va pas disparaître », avance-t-il. 

Le travailleur social Jameel Peerally souligne que le gouvernement doit voir ce qui se passe à travers le monde. « Plusieurs pays sont en train de légaliser le cannabis. Il ne faut pas uniquement avoir un assouplissement des lois, mais il faut légaliser le cannabis médical et industriel. Au Canada, on vient de voir que c’est le gouvernement qui a remplacé les dealers », a-t-il dit. « Ce dernier a indiqué que la légalisation du cannabis peut aider l’économie et créer des emplois. Même les petits planteurs pourront le cultiver à la place de la canne à sucre. »   

Par ailleurs, Pravind Jugnauth a indiqué que le National Drug Secretariat sera basé au ministère de la Défense. « C’est moi qui vais présider le conseil. Où il y a des lacunes, on devra trouver des solutions », a-t-il dit.


Pas de commentaires sur le Privy Council

«Sa ene lot zafer...nou atann». C’est ce qu’a répondu le Premier ministre, Pravind Jugnauth, à une question de la presse sur l’affaire MedPoint, à une semaine de son procès en appel devant le comité judiciaire du Conseil privé le 15 janvier.

En Inde pour le Pravasi Bharatiya Divas en tant que ‘Chief Guest’

Le Premier ministre sera l’invité d’honneur de la 15e édition du Pravasi Bharatiya Divas. Cet événement, qui vise à reconnecter la diaspora indienne, a lieu chaque deux ans. La rencontre de cette année aura lieu à Varanasi, du 21 au 23 janvier. Le Premier ministre se rendra le 24 de ce mois dans le district de Ballia, dans l’État d’Uttar Pradesh. Il est prévu qu’il se rende au village indien dont sont issus ses ancêtres. En décembre dernier, le haut-commissaire de Maurice en Inde, Jugdish Goburdhun, s’était rendu à Rasra dans le cadre des recherches qui lui avaient été confiées.

 

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