Lancement de la campagne du PMSD à Quatre-Bornes : Xavier-Luc Duval appelle à un «vote de remerciement»

Le leader de l’opposition, Xavier-Luc Duval, a fait une virulente sortie contre le candidat du Parti travailliste (PTr) Arvin Boolell, lors du lancement de la campagne électorale du Parti mauricien social-démocrate (PMSD) à la mairie de Quatre-Bornes. Il a exhorté les électeurs de la circonscription à voter le candidat de ce parti en guise de « remerciement. »

« Je remercie ceux qui ont quitté le gouvernement le 19 décembre 2016. C’est la première fois depuis l’indépendance du pays qu’un vice-Premier ministre quitte son poste. L’avenir de l’île Maurice et des Mauriciens dépasse l’intérêt personnel. Eleksion 17 desam se enn vot remersiman pou PMSD. Pa ti bizin fer  portaport. Dimoun la ti bizin kone ki enn an de sela, noun kit gouvernman », a fait ressortir Xavier-Luc Duval.

Le leader du PMSD a ensuite lancé une flèche en direction d’Arvin Boolell. « La dernière gare d’Arvin Boolell sera ici, dans la région de Quatre-Bornes ! Il n’y aura aucun portefeuille ministériel pour Arvin Boolell sous un gouvernement travailliste. Il vit toujours dans l’ombre de Navin Ramgoolam », poursuit le leader de l’opposition.

L’orateur a ensuite demandé au Mouvement militant mauricien (MMM) de « se ressaisir » faisant, une fois de plus, allusion à une éventuelle alliance entre ce parti et le Mouvement socialiste militant. « Le MMM doit se ressaisir. Nous avons besoin d’une opposition solide à l’Assemblée nationale. L’Histoire ne doit pas retenir que le MMM a été les béquilles de qui que ce soit », a fait ressortir le leader de l’opposition, en ajoutant qu’il est disposé à « signer un protocole d’accord avec la commission électorale afin que la campagne se déroule dans le respect des Quatrebornais. »

Dhanesh Maraye, le candidat du PMSD à la partielle au no 18, a également pris la parole. Il a fait ressortir que « le PMSD est le seul espoir de demain. Avec le PMSD au pouvoir, ce sera une politique de rassemblement avant tout. On doit changer la façon dont le pays est en train d’être dirigé. La réputation de Maurice prend un mauvais coup. La vraie réussite, c’est quand on est solidaire », dit-il.