L’enquête de la Police Headquarters Special Striking Team (PHQ SST) dans l’affaire Sabapati continue à livrer ses secrets. Cette escouade se penche sur la connexion entre Vimen Sabapati – arrêté pour trafic présumé de 10 kilos d’héroïne – et des policiers de différents départements. C’est la relation entre le suspect et l’agent Indiren Nowzadick, du Central Criminal Investigation Department (CCID), qui intéresse actuellement les enquêteurs.
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Indiren Nowzadick a été arrêté le vendredi 9 juin 2023 par la SST sous une accusation de Breach of Official Secrets Act. Cela, après l’arrestation de Vimen Sabapati qui par la suite, rendu public un enregistrement audio contenant des conversations et des échanges d’informations confidentielles entre ce qui serait des policiers et lui-même. Cette bande sonore a été diffusée sur TéléPlus le vendredi 9 juin. L’examen du téléphone de Vimen Sabapati a permis aux enquêteurs de remonter au constable Nowzadick.
Des messages « accablants » entre le policier et le suspect via la messagerie WhatsApp ont été retrouvés lors de l’examen du téléphone. Ces messages sont axés sur des échanges de documents confidentiels de la police, notamment des fiches d’informations des suspects arrêtés pour des délits divers.
Le vendredi 16 juin, le policier a retrouvé la liberté conditionnelle contre une caution de Rs 10 000 et une reconnaissance de dette de Rs 200 000, après une motion présentée par son avocat Ravi Rutnah.
Le constable Nowzadick a expliqué, lors de ses auditions aux Casernes centrales, avoir récupéré plusieurs documents (« warrant ») vierges de son ancien bureau à la CID de Vacoas. Invité à s’expliquer sur sa relation avec Vimen Sabapati, il a soutenu qu’il s’agissait d’un ami. Mais les enquêteurs souhaitent en savoir plus.
Complot
Par ailleurs, le constable Goparlensamy Perianen a été arrêté le vendredi 9 juin sous une accusation provisoire de complot. Cet habitant de Pailles aurait remis un téléphone portable à Vimen Sabapati détenu à Alcatraz. Il a retrouvé la liberté conditionnelle contre une caution de Rs 10 000 et après avoir signé une reconnaissance de dette de Rs 50 000. Selon les conditions de sa remise en liberté, le policier ne doit ni s’approcher de Vimen Sabapati ni le contacter.
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