Economie

Lait : baisse de presque deux tiers de la production locale

La demande pour le lait est en nette croissance.

La production locale du lait et le nombre d’éleveurs sont en souffrance. En presque 30 ans, le rendement du lait frais a chuté de 71 % à quatre millions de litres. Le nombre de fermiers, qui s’y consacre pendant une décennie, s’est réduit à plus d'une moitié passent à 800.

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C’est ainsi que 85 % du lait consommé au pays sont préparé à partir du lait en poudre importé, dont la facture est d’environ Rs 3 milliards chaque année. Toutefois, la demande est en croissance pour le lait ainsi que les sous-produits. Il y a urgence pour relancer ce secteur primaire, afin de réduire la note financière et de s’assurer de la sécurité alimentaire, selon le gouvernement.

L'état a fait appel à l’African-Asian Rural Development Organisation (AARDO)  pour une restructuration de l’industrie du lait. Un expert de cette organisation a proposé plusieurs mesures qui entraînent, entre autres, une participation financière de Rs 6 millions. Un autre aspect que les autorités ont pris en considération a été la mise en œuvre d’un système de logistique, dont un approvisionnement en lait auprès de l’ensemble des éleveurs, afin de distribuer un produit dans les meilleures conditions.

L’AARDO a d’ailleurs financé l’achat d’un véhicule réfrigéré qui sera utilisé par  Mauritius Livestock Marketing Cooperative Federation Ltd. Elle est la seule organisation coopérative à opérer une unité de pasteurisation, mais souvent sous-utilisée.

Faute de ces moyens qui répondent aux normes d’hygiène de transport, les éleveurs cédaient leur produit aux entreprises privées, en sacrifiant, du coup, leur marge. Désormais, la filière peut augmenter la production de lait pasteurisé et bénéficier d’un meilleur encadrement en tant que coopérative.

 

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