Laina Rawat arrêtée à cause d’un retard de 7 minutes: écoutez sa déclaration

Laina Rawat, l’une des trois filles de Dawood Rawat, a été arrêté mercredi soir 16 décembre pour avoir enfreint une des conditions de sa remise en liberté conditionnelle. Elle s’est rendue au poste de police de Piton avec sept minutes de retard. La police n’ayant pas accepté ses excuses,  Laina Rawat se voyait contrainte de passer la nuit en cellule policière. Son avocat, Me Shakeel Mohamed, est intervenu pour expliquer qu'elle ne pourra passer la nuit en cellule policière pour des raisons de santé. Elle a été alors relâchée sur parole. Elle sera présentée devant le tribunal de Mapou jeudi 17 décembre. La détention préventive, elle en connaît quelque chose pour avoir passé la nuit du 1er juin dernier en cellule policière après son arrestation dans l’affaire BAI. Laina Rawat avait été remise en liberté conditionnelle le lendemain contre trois cautions de Rs 125 000 chacune et trois reconnaissances de dette de Rs 5 millions. Autre condition imposée par la Cour : Laina Rawat doit se présenter au poste de police de Piton les lundis, mercredis et vendredis entre 6 et 20 heures. Laina Rawat fait l’objet de trois accusation provisoires dans l’affaire BAI : ‘fraudulent use of company property’, ‘conspiracy’ et ‘money laundering’. Laina Rawat, dans une déclaration à Radio Plus mercredi soir 16 décembre avant sa libération sur parole, confirme s’être présentée au poste de police de Piton avec sept minutes de retard : « J’avais déjà appelé la police pour prévenir que j’accuserai un peu de retard. J’avais ma fille de cinq ans avec moi. En arrivant au poste de police, des policiers ont été très gentils et polis avec moi. « Mais ce ne sont pas eux qui décident. Zot inn telefon depi bann lot dimunn ki l'ordre inn vinn depi la haut. Je les ai informés que je suis enceinte de quatre mois. Cela ne fait rien. J’irai en prison mercredi soir. » Laina Rawat affirme que sa fille souffre de fièvre : « Elle sait que sa maman ne va pas rentrer avec elle » ; ajoutant qu’elle trouve qu’il y a un acharnement contre sa famille : « Je ne comprends pas. Je ne suis pas un assassin. Je n’ai rien fait pour être traitée comme cela ».