Elle s’est fait remarquer lors de l’édition de Miss Mauritius de 2016 et à Dance Fever l’année dernière. La jeune et pétillante Laetitia Clair ne fait jamais les choses à moitié. Rencontre.
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Qu’est-ce qui vous a poussée à vous lancer dans le mannequinat ?
J’ai 19 ans. Je suis d’origine rodriguaise, mais je n’ai aucun souvenir de mon enfance, parce que mes parents ont immigré à Maurice quand j’avais à peine trois mois. Et actuellement, je vis à Tranquebar.
Enfant, je me passionnais pour la danse, le mannequinat et le sport. Mais en mon for intérieur, j’ai toujours préféré la danse. Quand je voyais les top models dans les magazines, cela me faisait rêver. Moi aussi, je voulais avoir le même charme et figurer dans un magazine de mode. Petit à petit, ce rêve a grandi.
Vu que mon père était musicien et chanteur de séga, j’ai voulu suivre ses pas et évoluer dans le domaine de la danse. Aussi, quand il donnait des concerts, j’évoluais à ses côtés.
Aujourd’hui, je travaille comme danseuse de séga dans des hôtels avec l’artiste Denis-Claude Gaspard, fils de Jean-Claude Gaspard, celui dont on dit qu’il est le roi du séga. Je profite de l’occasion pour remercier Denis-Claude Gaspard de m’avoir donné le privilège d’évoluer dans son groupe.
Quel souvenir gardez-vous de votre premier défilé ?
J’ai fait mon premier défilé en 2015. C’était pour le Divali Show de Triolet. L’événement était organisé par Manjusha Faugoo. J’étais très heureuse de figurer sur une scène très fashion. Cela a été pour moi une expérience très enrichissante.
Racontez-nous votre participation à Dance Fever ?
La première fois où j’ai évolué come danseuse, j’avais 12 ans et c’était pendant l’un des spectacles que donnait mon père. Cette première expérience a été inoubliable. J’étais animée d’une très grande fierté. J’ai ressenti que la danse était quelque chose que j’avais dans le sang. Par la suite, j’ai voulu continuer à avancer dans ce domaine.
Pour revenir à Dance Fever, j’y ai participé en 2018. J’ai été classée parmi les 33 derniers finalistes. Participer à ce concours m’a permis de gagner en expérience. Cela m’a fait comprendre que j’ai du progrès à faire sur le plan technique, si je veux m’améliorer.
Jusqu’ici, au sein de combien d’agences avez-vous évolué ?
J’ai travaillé pour Heat Models et Lovevin Madlove Fashion Agency. Je dois dire que ces dernières années, j’ai été très active sur le plan professionnel.
Que vous a apporté votre participation à Miss Maurituis ?
J’ai participé a Miss Maurituis en 2016. J’ai été classée parmi les 12 finalistes. J’en garde un magnifique souvenir. J’ai notamment voyagé sur un catamaran, et avec les autres participantes, nous avons passé un beau séjour au Club Med. En tant que mannequin, j’ai gagné en maturité et en confiance. Quand vous défilez sur le catwalk devant une imposante foule, ce n’est pas facile si on n’arrive pas à garder son sang-froid.
Qu’en est-il de votre participation à Miss Eco National ?
Pour ma participation à Miss Eco National 2018-2019, j’ai figuré parmi les 10 finalistes. J’ai été moi-même surprise de ma performance, parce que je suis allée très loin dans l’aventure. À ma participation régionale au concours, j’ai remporté le titre de Miss Eco Port-Louis.
Quels sont vos projets à venir ?
Mon rêve, c’est d’ouvrir une école de danse pour le grand public. La danse, c’est ma vie et ma passion. Cette école de danse, ce serait la cerise sur le gâteau. Puis, dans le futur, vu que je suis d’origine rodriguaise, j’aurais souhaité participer à Miss Rodrigues.
Un conseil à donner aux jeunes qui veulent se lancer dans le mannequinat ou la danse ?
Le plus important, c’est d’avoir confiance en soi. C’est la clef, si vous voulez avoir du succès dans la vie. Bien sûr, il faut travailler dur quand on veut réussir dans la vie, mais le plus important, c’est d’avoir la foi et de croire en soi. Alors, ayez confiance et vivez votre rêve à fond !
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