L’aéroport de Plaisance demeure une zone où les consignes de sécurité doivent être scrupuleusement respectées. C’est le signal fort qu’a lancé un policier à un haut gradé des Casernes Centrales au rang de Deputy Commissioner of Police (DCP). Ce dernier voulait franchir une zone contrôlée de l’aéroport dans la matinée du 1er juin dernier à 8 h 35.
Le policier de faction à l’entrée principale a réclamé aux occupants de la voiture, dans laquelle se trouvait le haut gradé, la présentation de leurs cartes d’accès. Surpris de cette situation inhabituelle de contrôle à son égard, le DCP devait rétorquer que c’est la première fois qu’une telle requête lui est faite car d’habitude il n’a jamais été soumis à cette exigence. Le policier de service a insisté sur le fait que l’accès à cette zone nécessite un laisser-passer pour les occupants ainsi que le chauffeur et que, d’autre part, aucun véhicule ne peut pénétrer dans l’enceinte d’une zone interdite qu’il soit une voiture de fonction ou non. Mais il y a eu un revirement de situation quelques minutes plus tard lorsqu’un sergent de police est intervenu, ordonnant au policier de laisser passer le haut gradé et ceux qui l’accompagnaient. Cette directive émanait, paraît-il, du responsable de la police à l’aéroport.
Mais le policier toujours rigide sur les dispositions de la loi et de la sécurité a l’aéroport a fait remarquer au sergent de police qu’il lui avait donné un ordre qui est illégal. Il soutient que c’est le département de l’Aviation civile qui est le seul habilité à donner le feu vert pour l’accès à cette zone protégée. Le policier a consigné une déposition au poste de police de l’aéoroport dans l’intention d’alerter le département de l’Aviation civile, le bureau du Commissaire de police et le bureau du Premier ministre.
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