Ladrog ? Non, Anou Azir : « Nous n’utilisons pas les provisions déjà existantes dans nos lois », constate le DPP

Rashid Ahmine, le directeur des poursuites publiques (DPP), a participé à l’émission spéciale « Ladrog ? Non, Anou Azir » ce jeudi 26 juin. Cette initiative de Radio Plus s’inscrit dans le cadre de la Journée internationale contre l’abus et le trafic de drogues. Elle a été animée par Nawaz Noorbux et Murvind Beetun.

Le DPP a souligné que le cadre juridique existe pour combattre la drogue. Toutefois, il a constaté que « nous n’utilisons pas les provisions déjà existantes dans nos lois ». Il s’est interrogé sur la situation, demandant d’identifier le problème et de trouver des solutions.

Selon le DPP, le problème fondamental réside dans les défis d’identifier les commanditaires, ceux qui se trouvent au sommet de la pyramide du trafic de drogue. « Le bureau du DPP poursuit certes les passeurs et les usagers de drogues. Mais nous ne pouvons pas passer notre temps à poursuivre cette catégorie de personnes. Pour qu’il y ait des résultats, il faut pouvoir mettre la main sur les commanditaires », a-t-il indiqué.

De plus, Rashid Ahmine est d’avis que la peine de mort pourrait être un dissuasif au trafic de drogue. Cependant, il a nuancé « Mais si la peine de mort est réintroduite, et que les commanditaires ne sont pas arrêtés, est-ce qu'elle va atteindre son objectif ? »

Il a ajouté qu’une façon de combattre ce fléau est de saisir les biens mal acquis des commanditaires.

Rajmeela Seetamonee