L’ado avait des suçons au cou – Relations entre deux mineures: un père désemparé

Cela se passe dans un collège de l’Ouest. Une ado en dernière année du secondaire aurait fait un suçon à une collégienne de 12 ans. Mise sur le gril par ses parents, l’ado en a perdu la parole. Elle a été hospitalisée pour des traitements psychologiques. Son père crie au scandale. C’est en examinant le téléphone portable de sa fille que Devanand a appris l’idylle entre sa fille et une collégienne de cet établissement de l’Ouest. Cet habitant de Palma se démène depuis pour attirer l’attention des autorités sur cette relation amoureuse qu’il juge inconvenante. « Dans un premier temps, les deux adolescentes ont été convoquées par le recteur du collège pour s’expliquer, mais sans succès », déplore Devanand.

« La relation entre les deux ados s’est poursuivie de plus belle, les messages d’amour n’ont pas cessé de pleuvoir sur le téléphone de ma fille », explique le père. « Exaspéré, j’ai fait une déclaration au poste de police de Quatre-Bornes. Les agents de l’ordre ont préféré une médiation entre les deux collégiennes. La polis fine koz ek zot. Me zot fine fer couma dir zot pa konpran », lâche-t-il impuissant.

Lundi dernier, l’ado rentre à la maison une demi-heure plus tard. Son père la mitraille de questions, quand il découvre des suçons au cou de sa fille. Paniquée, terrorisée, l’ado en perd la parole. Le père la fait hospitaliser. « Un psychologue lui a rendu visite, ainsi que des membres de la brigade des mineurs. Mardi, j’ai rapporté le cas à la Child Development Unit de Vacoas. Je suis meurtri. Je ne sais plus quoi faire. J’estime que les autorités n’en font pas assez pour sortir ma fille de cet engrenage. Je souhaite le transfert de ma fille dans un autre collège » confie Devanand.

Intervenant à l’antenne d’Xplik ou K, mercredi dernier, Me Coomara Pyneeandee promet son aide à Devanand. « Le ministère du Développement de l’enfant dispose d’un service de counselling adéquat pour aider ce type de cas qu’il faut traiter avec délicatesse », dit-il.