Les chrétiens célèbrent la Toussaint en ce mardi 1er novembre. Les fidèles assistent à une messe spéciale pour célébrer la sainteté de Dieu et reconnaître ces êtres humains qui se sont mis au service de l’humanité avant leur disparition. Cette année, la Toussaint n’est pas fériée.
Comme le nom l’indique, la Toussaint est la fête de tous les saints. « Dieu seul est saint. Il cultive le grand désir de partager sa vie éternelle avec nous et que nous suivions le chemin vers le paradis », dit d’emblée le père Sylvio Lodoïska. Il fait ressortir que certains, de leur vivant, se sont consacrés au service de l’humanité. Il cite le nom de Mère Teresa (1910-1997). « Elle était un témoignage vivant de ce que Dieu est. Par le biais de ses actions caritatives, elle a propagé la grâce, l’amour et la miséricorde de Dieu », explique-t-il.
Le père Sylvio Lodoïska indique que la Toussaint célèbre ceux qui ont été reconnus par l’église pour partager la sainteté de Dieu. En ce mardi 1er novembre, une messe spéciale est dite pour marquer cette fête de la sainteté. « Nous célébrons la grandeur et l’amour de Dieu », dit-il.
Il ajoute que la Toussaint est célébrée solennellement chaque année. « Il ne s’agit pas d’un moment de fiesta. Certains fidèles se rendent au cimetière ce jour-là pour se recueillir sur les tombes des proches décédés et prier pour qu’ils empruntent le chemin de la sainteté », précise-t-il.
Jessica Cerveaux, 27 ans, assiste à la messe de huit heures à l’église de Piton ce mardi. Elle est accompagnée de ses parents et de son frère. L’étudiante souligne que chaque jour est associé à un saint. De ce fait, la Toussaint est une occasion pour fêter tous les saints. Les litanies des saints sont alors chantées durant la messe.
« Nous écrivons aussi le nom des proches défunts dans une enveloppe avant de la remettre à l’église. Nous prions pour que ces âmes reposent en paix et vivent l’éternel aux côtés de Dieu », explique cette habitante de Gokhoola, Rivière-du-Rempart. À la sortie de l’église, elle se rend au cimetière pour se recueillir sur la tombe de ses grands-parents et offrir des fleurs. « Nous tenons aussi à leur rendre hommage à la veille de la fête des morts », confie-t-elle. Jessica Cerveaux indique que la Toussaint n'étant pas fériée cette année-ci, chacun s’adonne à ses occupations habituelles une fois à la maison.
Shirley Suzanne-François fait ressortir que la Toussaint est symbolique pour tous les chrétiens. « Nous sommes appelés à aller dans la voie de la sainteté. Nous devons donc suivre les commandements de Dieu, par exemple, vivre dans l’harmonie et semer l’amour comme la paix », dit cette habitante de Camp-Levieux. Durant la messe, elle rend hommage aux défunts ainsi qu’aux êtres proclamés saints comme mère Teresa, le pape Jean-Paul II. Elle a aussi une pensée spéciale pour Carlo Acutis, un Italien décédé à l’âge de 15 ans. « Il est vénéré comme bienheureux. De son vivant, il utilisait l’informatique comme un moyen pour propager les messages de Dieu », dit notre interlocutrice. Le 1er novembre marque aussi le 13e anniversaire de la mort de son papa. De ce fait, Shirley Suzanne-François va aller au cimetière après la messe.
Pour Joanna Dorasawmy, la Toussaint est un jour pour commémorer les saints pour les bonnes choses qu’ils ont accomplies sur terre. « D’ailleurs, le jour de notre baptême, on nous dit que nous sommes tous appelés à devenir saints et saintes », dit-elle. Elle va assister à la messe avec sa famille ce mardi.
Jour férié lors des années impaires
Le père Sylvio Lodoïska fait ressortir que la Toussaint est jour férié lors des années impaires. Le 15 août, soit l’Assomption, est congé public lors des années paires. « À l’époque, il fallait choisir deux fêtes religieuses à être décrétées jours fériés. L’Assomption de la Vierge Marie est une célébration importante pour les catholiques. D’autre part, la Toussaint est célébrée par tous les chrétiens. Il fallait trouver un consensus et la décision d’alterner le congé public entre ces deux célébrations religieuses a été prise », explique notre interlocuteur.
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