À la suite de la suspension de ses permis : Quantum Global somme la FSC de fournir des explications détaillées

Jean-Claude Bastos de Morais Jean-Claude Bastos de Morais, fondateur et CEO de Quantum Global.

La direction de Quantum Global a officiellement demandé à la Financial Services Commission (FSC) de s’expliquer plus clairement sur la suspension de ses permis d’opération. La société interpelle le régulateur pour une « explication exhaustive de sa décision de suspendre les licences d’opération de l’entreprise la semaine dernière », selon un communiqué émis le jeudi 12 avril. Elle s’attend aussi à l’application de procédures justes et impartiales.

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La FSC a suspendu, le dimanche 8 avril, les licences de sept fonds gérés par QG Investments Africa Management Ltd. « C’est difficile de nous défendre contre des actions prises par les autorités lorsque la raison d’être de ces actions n’est pas claire. Et cela, malgré nos demandes répétées pour des explications », déclare Jean-Claude Bastos de Morais, fondateur et Chief Executive Officer (CEO) de Quantum Global.

Estimant être un investisseur important à Maurice, Quantum Global demande que la FSC adopte les procédures établies et lui donne l’occasion de se défendre. Le CEO affirme que la firme est un gestionnaire de fonds et mène ses activités selon les politiques d’investissement et les lois applicables à Maurice ainsi que dans le reste du monde.

«Normes respectées»

Jean-Claude Bastos de Morais soutient que les sept fonds d’investissements basés à Maurice respectent strictement les International Financial Reporting Standards. « Nous demandons à la FSC de respecter les procédures établies et de prendre note que toute action supplémentaire qui ne respecterait pas ces formalités pourrait nous nuire. Nous restons confiants et fermes quant à notre capacité de nous défendre. Nous prévoyons de le faire une fois que nous aurons compris les raisons précises des actions prises contre nous. »

Quantum Global mène aussi une campagne contre des allégations qu’elle qualifie de mensongères et qui sont parues dans les médias. Ces accusations suggèrent que la firme serait impliquée dans une enquête menée par les autorités angolaises autour d’un transfert bancaire litigieux de USD 500 millions.

« Ces allégations mensongères persistent, malgré un communiqué officiel publié sur le site Web de l’entreprise, le mercredi 4 avril, et indiquant que ni Quantum Global, ni Jean-Claude Bastos de Morais n’étaient parties prenantes de cette transaction ou y sont liés de quelque manière. Je réfute catégoriquement ces allégations et confirme sans équivoque que ni Quantum Global, ni moi n’étions parties prenantes de ces transactions ou n’y avons participé », fait valoir Jean-Claude Bastos de Morais.

 

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