« Plus jamais ça ! », s’exclame la direction de la STC. Elle fait ici référence aux sachets de riz de 25 kg de son stock qui ont été infestés de charançons, appelés « gon » dans le jargon mauricien, à la suite des intempéries du mois dernier. Bien décidée à prendre le taureau par les cornes, elle compte construire un entrepôt moderne sur un terrain de neuf arpents à Jin Fei, Riche-Terre.
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Le projet n’en est qu’à ses débuts. Mais le terrain a déjà été contracté à bail auprès de Landscope (Mauritius) Ltd. « La construction de l’entrepôt est notre priorité », indique une source proche du dossier. Elle explique que l’entrepôt actuel, vieux d’une cinquantaine d’années, est défaillant. « Il est impératif d’en construire un, plus moderne. Le nouvel entrepôt servira de lieu de stockage centralisé pour tous les produits de consommation de base. »
Dans une déclaration accordée au Défi Quotidien le jeudi 18 mai 2023, Rajiv Servansingh, directeur général de la STC, a confirmé la construction du nouvel entrepôt qui sera spacieux. Il a ajouté que c’est le seul moyen d’éviter l’infestation des produits de consommation de base par les charançons.
Quand les travaux débuteront-ils ? « Il faut d’abord concevoir le design, puis d’entamer les procédures pour trouver les consultants chargés de la réalisation du projet », a répondu Rajiv Servansingh. Qu’en est-il de la polémique sur les sachets de riz infestés ? « La situation est sous contrôle », a-t-il assuré. Selon lui, il s’agit d’un phénomène récurrent dans un entrepôt utilisé pour stocker des produits de consommation. D’après des renseignements, une opération de fumigation et de désinfection a été menée par les employés de la STC.
Pour ce qui est des rumeurs disant que plusieurs tonnes de riz contaminé par les « gon » ont été jetées au centre d’enfouissement de Mare-Chicose, la direction rétablit les faits. « Certains sachets de riz que nous recevons sont endommagés à cause des intempéries et il est impératif de les détruire. ‘Bal diri mouye ar lapli’. Mais selon le protocole, la STC dépose une réclamation auprès de l’assureur qui lui verse une compensation. Le riz infecté est, lui, analysé puis envoyé au centre d’enfouissement », explique-t-on au sein de la direction.
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