Depuis le mardi 10 mai, des éléments de la brigade criminelle et d’autres de la Field Intelligence Officers (FIO) enquêtent sur une affaire relative à une allégation de sorcellerie. C’est une commerçante, opérant à la rue Sir Seewoosagur Ramgoolam (Ex-Desforges), à Port-Louis qui a porté plainte. Elle dit avoir remis des images provenant des caméras de surveillance, montrant la présence d’un homme en action près de son commerce.
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Âgée d’une quarantaine d’années et mère de trois enfants, Shahana gère un commerce dans la capitale. En 2017, elle achète un lopin de terre à la rue Sir Seewoosagur Ramgoolam (Ex Desforges) où elle fait construire un emplacement commercial, l’année suivante. Après quelques temps, la mère de famille commerce à découvrir la présence des objets divers dont des fruits coupés des animaux morts devant son bâtiment commercial. « Souvan mo tomb lor pizon san latet, kass, limon, lasann, labouzi devan mo lanplasma », confie-t-elle. « Avant, je n’y portais pas attention, car je n’accordais pas d’importance à la sorcellerie. Toutefois, maintenant, cela commence à m’agacer », déclare Shahana.
Le mardi 10 mai, la gérante est arrivée à son magasin vers 9 heures, le matin. Elle constate, avec surprise, la présence, sur les lieux, d’une certaine quantité d’étoffes brûlées devant les volets de sa boutique. « À première vue, je pensais que c’étaient des allumettes et des papiers brûlés. Mo dir kitfwa kiken aswar vinn asiz la, mais lorsque je me suis approché pour mieux voir, j’ai vu qu’il y avait des écritures sur les morceaux de papiers brûlés. J’ai, tout de suite demandé à mes employés de m’aider à nettoyer les lieux », poursuit-elle. Après le nettoyage, la quadragénaire décide de visionner les images des caméras de surveillance de sa boutique.
C’est alors, dit-elle, qu’elle voit des images montrant, vers 21 h 09, le lundi 9 mai un homme traversant la route et venir s’asseoir devant sa boutique. Elle affirme le voir allumer une cigarette. Puis, dit-elle : « Il a pris un objet carré en métal et a allumé un feu. Puis, il est entré en transe » . Elle ajoute : « linn pran enn tigit sa zafer ki li bruler la, linn tousse tousse so lipié. Après linn rap so lipied lor mo peron ».Elle a donc consigné une déposition à cet effet au poste de Pope-Hennessy, le mardi 10 mai.
Shahana, avance que ce n’est pas la première fois qu’elle est confronté à ce genre de situation. « Il y a trois semaines quand j’ai ouvert mon magasin, le matin, j’ai trouvé de tâches sombres sur les volets. Je les ai nettoyées. » Pourquoi avoir attendu pour référer l’affaire à la police ? « Ce n’est que cette fois-ci que j’ai des preuves en images », réplique-t-elle.
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