En plus de quarante ans, c’est la première fois qu’un événement de ce genre se produit dans sa boutique, explique Hania*, 71 ans. En effet, la septuagénaire a reçu la visite de quatre malfrats, armés de sabre, au cours de la journée du lundi 28 juin. La recette de la boutique et des paquets de cigarettes ont été emportés.
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C’est aux alentours de 11 heures, le lundi 28 juin, que les faits se sont produits dans sa petite boutique qui se trouve non loin de l’église Saint-François-Xavier, à la rue Perimbé, à Plaine-Verte. L’heure où la circulation se fait peu dense dans cette partie de la capitale. Hania *(prénom modifié), une boutiquière de 71 ans, s’adonnait à ses habitudes quotidiennes lorsqu’elle a reçu la visite des clients déguisés. Il s’agit de quatre hommes masqués, fine et grande de taille. Une fois à l’intérieur de la boutique, l’un d’eux demande à la septuagénaire : « donn mwa enn palmall », tandis que ses complices restent bouche cousue.
Au moment où Hania servait une cigarette à l’individu, elle se voit face-à-face devant un autre homme qui se dirige à l’intérieur de son comptoir. « Eta kot to pe rantre twa ? », lui lance la boutiquière. C’est alors que l’homme en question réplique : « kot sa bann kass la ete ? », relate Hania, d’une voix fragilisée. À l’instant, la vieille dame dit apercevoir un sabre à la main d’un autre homme qui se tenait devant l’entrée de la boutique. Entretemps, son époux, 84 ans, qui fixait la vitre d’une fenêtre endommagée, lui a rejoint dans la boutique. « Kouma monn trouv sab, bolom ek mwa inn rest trankil ek nou finn less zot fer seki zot anvi », revient-elle sur les faits.
Alors, les quatre malfrats ont profité de la faiblesse du vieux couple pour faire main basse sur leur recette, dont la somme exacte est inconnue. Ils ont aussi emporté quatre paquets de cigarettes, le tout estimé approximativement à Rs 2000. « Enn la finn lev mo tiroir ek linn fret li kan li ti pe rod kass, apre linn dir so bann kamarad : ‘get sa inn gaygn sa mem’ », reprend-elle.
C’est à bord d’une voiture stationnée à quelques mètres plus loin de la boutique que les quatre hommes se sont enfuis. Hania explique que son époux et elle ont préféré garder le silence, car « ti ena enn long sab ek zot. Zot ti kapav touy nou ou koup nou ziss pou enn ti kass ».
Pour rappel, la boutique du vieux couple existe depuis plus de quarante ans. « Nous n’avons jamais fait face à ce genre d’incident. C’est la toute première fois », étale la vieille boutiquière. Une enquête sur cette affaire a été enclenchée par les policiers du poste de Plaine-Verte. Les images des vidéos caméra de Safe City seront visionnées pour le besoin de l’enquête.
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