Le nombre de morts sur nos routes ne cesse d’augmenter.
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Dimanche aux petites heures, Hemant Jhoree, 41 ans, aussi connu comme Vinay, était au volant d’un tout-terrain lorsqu’il a fait une sortie de route à Rivière-des-Créoles. Le conducteur, qui était seul à bord, n’a pas survécu. Sa mort porte à 103, le nombre de victimes de la route depuis le début de cette année.
Lorsque cet habitant de Plaine-Magnien a quitté son domicile, nul ne pouvait prévoir que c’était sa dernière sortie. « Enn ti mama mo retourne », avait-il lancé à son père Bissoonduth, samedi, avant de s’en aller. « Il est parti vers 15 h 30 », précise le papa du défunt.
C’est dans la nuit de samedi à dimanche que la terrible nouvelle est tombée. Cet employé de Building and Civil Engineering était au volant du tout-terrain de la compagnie quand le drame est survenu vers 1 h 30 dimanche. Selon les premiers éléments, la victime a perdu le contrôle du véhicule. Il a fait quelques tonneaux avant de se retrouver sur le côté de la route.
La police de Mahébourg a été mandée sur les lieux de même que le Service d’aide médicale d’urgence (Samu). La victime est restée coincée dans le véhicule et il a fallu découper la portière du coté passager pour pouvoir la dégager. Mais c’était déjà trop tard. À son arrivée sur les lieux du drame, le médecin du Samu a constaté que Vinay avait déjà rendu l’âme. Il a été transporté à la morgue de Candos. L’autopsie pratiquée, dimanche, par le Dr Prem Chamane a attribué le décès à une fracture du crâne.
À la route principale de Plaine-Magnien où habitait la victime, c’est un véritable choc. Son père Bissoonduth s’attelle aux préparatifs des rites funéraires. La disparition de son fils aîné laisse un grand vide. « Il s’était séparé de son épouse et habitait chez nous » explique-t-il. Chaque matin, c’est le papa qui se chargeait d’ouvrir le portail pour que son fils puisse faire sortir son véhicule. « Je le guidais pour qu’il puisse faire marche arrière. Il était prudent », ajoute notre interlocuteur.
Les parents attendent l’arrivée de leur cadet pour les funérailles. « Désormais, il ne me reste qu’un fils. Il vit en Angleterre. Il vient lundi matin pour assister aux funérailles », nous dit Bissoonduth. L’enquête, menée par la police de Mahébourg, se poursuit afin d’établir les circonstances de l’accident.
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