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La redevance télé au centre des débats

Photo d'illustration

À Maurice, comme dans plusieurs pays, le débat fait rage sur la suppression de la redevance télé. En France, cette question divise, allant même jusqu’à occasionner des manifestations hier, lundi 27 juin, dans les rues de Paris. D’où cette question est revenue sur le tapis ici. La redevance audiovisuelle doit-elle rester obligatoire ?

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Autre interrogation concerne cette fois-ci le financement. Quelles sont les pistes envisageables au cas où les autorités décident à en finir avec cette contribution ?

Cette question a été soulevée en Suisse, au Royaume-Uni, en Italie, entre autres. Faut-il supprimer l’obligation de s’acquitter de cette contribution ?  Ici à Maurice, Navin Ramgoolam, le leader du Parti travailliste, promet de rendre la redevance optionnelle s’il revient au pouvoir. 

Comment financer le service public en cas de révision ou d’abolition de la redevance télé ? À travers la publicité, réagit Jayen Chellum de l’Association des Consommateurs de l'île Maurice (ACIM). 

En attendant, les abonnés de My.T crient à l’injustice. Car ces derniers paient à la fois un abonnement et une redevance. Ce sont deux services différents, explique l’avocat Nawaz Dookhee.

Pour sa part, Rama Armoogum, le responsable administratif de la Mauritius Broadcasting Corporation (MBC), précise que la MBC assume son rôle de service public. Et d’ajouter que la redevance peut prendre différentes formes dans chaque pays.

Il existe encore une autre forme de redevance… celle des pays nordiques qui l’ont remplacé par un financement budgétaire, conclut Rama Armoogum.

 

 

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