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À la recherche d’un permis de ‘Forklift Driver’ : Jean raconte comment il a été mené en bateau depuis deux ans

Un véritable parcours du combattant. C’est le cas de Jean, habitant de Résidence La Cure, qui est en quête d’un permis d’opérateur de Forklift depuis qu’il a fait son application en 2017. Depuis les dates de rendez-vous se sont succédées.

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Àsa première tentative pour passer son test sous la supervision d’un officier de la Traffic Branch, Jean n’a pas été reçu. C’était au mois de février 2017. Fixant tout de suite un nouveau rendez-vous, il est informé que la police prendra contact avec lui dans un délai de deux mois. Mais durant toute une année, il n’y a pas eu la moindre convocation. 

Tout récemment, un policier a pris les choses en main et lui a téléphoné. Un rendez-vous allait être fixé pour le 15 août. « Je lui ai alors dit que ce ne sera pas possible parce que c’est la fête de l’Assomption (La Vierge) », a indiqué Jean.  Un prochain rendez-vous est pris, cette fois-ci pour le samedi 17 août. Une autre difficulté surgira. L’officier lui signifie que le test devra avoir lieu dans l’après-midi, car il n’aura pas encore terminé son service aux Casernes centrales. Or, il se trouve que le dépôt d’Arsenal est fermé à 12h30 le samedi. 

Nouveau renvoi, cette fois pour le mercredi suivant, soit le 21 août. Mais Jean ne sera pas au bout de ses peines. «Lorsque je suis arrivé au dépôt, j’ai rencontré l’officier. Il m’a dit que j’étais en retard et qu’il ne pourra pas faire le test. Pourtant, je suis arrivé entre huit heures moins vingt et moins vingt-cinq. Monn koz ar li, li dir moi li pa pou kapav. À l’entrepôt, on m’avait avisé que c’est à 8 heures que leurs portes sont ouvertes. Donc, qu’il y avait largement le temps pour le test. »

C’est ce qui explique le désarroi de Jean qui ne comprend pas comment un test « qui aurait pris tout au plus moins d’une petite heure » lui a été refusé. Il a été avisé qu’il faudrait repasser et qu’on le tiendrait informé du prochain rendez-vous.  

Version du Police Press Office 

Contacté, le caporal Bernard Mootoosamy du Police Press Office précise qu’il n’a pu s’entretenir avec l’officier de la Traffic Branch qui a eu affaire avec Jean, mais bien avec d’autres sources. Il a ainsi appris que Jean « ne s’est jamais présenté à son rendez-vous ». 

C’est ce qui a donné lieu à un formel démenti de la part de Jean qui dit avoir été en contact avec l’officier de la Traffic Branch alors qu’il se trouvait dans le bus en route pour son rendez-vous. Il lui a répondu par texto. « Mo ti dir li mo an rout. » Bref, Jean dit détenir toutes les preuves qu’il avance sur son téléphone cellulaire. 

Finalement, Jean a été prié de se rendre au Police Presse Office. Un rendez-vous assez rapide va être fixé pour lui. S’il réussit d’avoir le fameux permis, cela représentera pour lui un « sésame » pour son avenir. 

 

 

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