À la prison central: Du gandia et un téléphone dans ses parties intimes

Le Boss Chair

Elle voulait faire entrer des objets interdits et de la drogue à la prison. Cela, au péril de sa vie. La détenue Sumita P. a été prise par les officiers de la Prison centrale avec un téléphone, deux batteries et du gandia cachés dans ses parties intimes. C’est à son retour du tribunal, jeudi 28 avril, que les gardes-chiourmes notent quelque chose de louche dans la démarche de la détenue. Intrigués, les officiers l’interrogent, mais la femme nie toute tentative de faire passer des objets ou produits interdits. Pas convaincus par ses propos, ils la soumettent à la Body Orifice Security Scanner (Boss) Chair. L’appareil ayant de suite détecté des corps étrangers, Sumita P. n’a eu d’autre choix que de cracher le morceau. Un téléphone cellulaire, deux batteries et du gandia seront retrouvés. Elle les avait dissimulés dans ses parties intimes. L’ADSU a été alertée.

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/div> Cette affaire démontre que tous les moyens sont bons pour essayer d’introduire de la drogue et autres objets interdits en prison. « Les proches des détenus cachent souvent de la drogue ou des téléphones cellulaires dans les toilettes des cours de justice. Un policier doit normalement vérifier les toilettes avant qu’un détenu n’y ait accès, mais ce n’est pas toujours le cas. Les astuces sont nombreuses : certains essaient de déjouer la surveillance des autorités en dissimulant la drogue dans les cigarettes ou dans les logements de produits laitiers », explique un haut gradé. En ce qu’il s’agit des mesures de sécurité, personne n’échappe à une fouille méticuleuse au portail des prisons : membres du personnel médical, représentants des ONG et autres visiteurs, y compris les gardes-chiourmes. Pour les détenus, outre la traditionnelle fouille corporelle, ils sont aussi soumis à la Boss Chair. De plus, des fouilles inopinées se font dans les Associations Yards. Cette semaine, des armes tranchantes et des téléphones ont été saisis à la Prison centrale.

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