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La nouvelle vie de Mihir : une prothèse grâce à vous 

Il n’a plus besoin de béquille.
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Mihir est aux anges. Sa joie est indescriptible. L’adolescent de 17 ans a récupéré sa prothèse le jeudi 10 décembre. Plus de béquille désormais pour ce jeune homme. Il peut enfin aspirer à une nouvelle vie de manière autonome et tout cela, grâce à vous qui avez généreusement contribué à l’achat de ce précieux équipement. 

Il est 10 heures jeudi matin. Nous sommes à Beau-Bassin. L’émotion est à son comble pour le jeune Mihir. Il est en compagnie de son père. Les deux semblent impatients de savoir comment cela va se passer. Ils attendent avec impatience que la nouvelle prothèse soit fixée. 

Amputé après avoir reçu une balle dans la jambe.
Amputé après avoir reçu une balle dans la jambe.

L’histoire de ce jeune homme de 17 ans, racontée dans l’hebdomadaire Le Dimanche / L’Hebdo, avait suscité beaucoup d’attention. Mihir y expliquait qu’il avait reçu une balle dans la jambe droite il y a cinq ans et avait, depuis, été amputé. Sa vie et celle de sa famille avaient basculé du jour au lendemain et le jeune homme, même s’il faisait de son mieux pour cacher ses peines à ses proches, se sentait brisé. Il désirait tant être plus indépendant, travailler, faire du sport et surtout, venir en aide à ses parents. 

Il ne souhaite que marcher, danser, jouer au foot et courir."

Cependant, Mihir était un jeune homme débrouillard, qui ne se renfermait pas à la maison. Il avait beaucoup d’amis. Il sortait, aimait jouer au foot et faire du sport. C’est justement lors d’une de ses sorties qu’il a fait la connaissance d’Arvin Gukhool et ses amis. Ces derniers ont été touchés de voir Mihir se diriger en direction du Ganga Talao lors du pèlerinage, malgré sa béquille. La persévérance de ce jeune homme, les a poussés à l’aborder pour en savoir plus. Ils ont par la suite été pris d’amitié pour l’adolescent. 

Arvin Gukhool et ses amis.
Arvin Gukhool et ses amis.

Les bons samaritains ont alors lancé un appel de solidarité sur les réseaux sociaux pour lui acheter une prothèse. Arvin Gukhool, l’un des initiateurs du projet, explique que le jeune homme avait choisi un fauteuil roulant motorisé. « Mais cela ne l’aurait pas rendu plus autonome. Mihir, qui secrètement désirait une bonne prothèse, n’avait pas osé nous en parler au début, car il savait que cela coûtait très cher. Mais, nous étions sûrs qu’avec la prothèse, cela allait lui changer la vie ». Rs 250 000 à récolter, ce n’est certes pas une mince affaire, cependant, ils n’ont pas baissé les bras. 

Le projet Mihir a donc rapidement été finalisé et la commande a pu être passée. Le rendez-vous était donc pris jeudi matin à Marissa Nel and Associates pour que Mihir puisse récupérer la prothèse. Quelques volontaires qui ont porté le projet jusqu’au bout, ont tenu à faire le déplacement. Ils étaient tous émus de voir Mihir et son père aussi heureux. Une pluie de remerciements est tombée. 

La pose de la prothèse chez Marissa Nel and Associates.
La pose de la prothèse chez Marissa Nel and Associates.

Quant à Mihir, il avait beaucoup de mal à détourner les yeux de sa « nouvelle jambe ». Être debout, sans sa béquille, cela faisait longtemps... Mais, même s’il n’est pas encore entièrement habitué pour le moment, il prendra le temps nécessaire pour s’adapter à son nouveau membre. En attendant, il ne manque pas de faire des centaines de photos pour immortaliser ce moment. Il ne souhaite que marcher, danser, jouer au foot et courir. 

Ce soir-là, Mihir affirmait ne pas vouloir fermer les yeux, de peur que ce ne soit qu’un rêve. Mais ce rêve, Mihir le vivra encore demain et les autres jours qui suivent. S’il ne peut remercier individuellement chaque personne qui a contribué à ce bonheur, en revanche, Mihir a une pensée spéciale pour chacune d’entre elles. Merci la vie…
 

 

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