Faits Divers

La mère de Navind Kistnah : «J’ai confiance en mon fils»

La famille de Navind Kistnah était en Cour Intermédiaire dimanche vers 9 heures dans l’espoir qu’il allait comparaître devant la Bail and Remand Court. Mais après cinq heures d’attente, il a fallu se rendre à  l’évidence, la cour ne siégera pas. Sa mère clame toujours que son fils est innocent.

Publicité

Sa mère et ses deux frères ont dû quitter l’enceinte de la cour vers 14 heures. La mère du présumé importateur d’héroïne n’a pas vu son fils depuis qu’il est retourné  au pays dans la soirée de samedi.

« La police n’a pas pris contact avec nous. C’est à travers la radio qu’on a appris qu’il a été rapatrié. J’ai cru comprendre qu’il est détenu aux Casernes centrales », indique-t-elle. Selon elle, son fils n’est pas impliqué dans cette affaire de drogue. « J’ai confiance en mon fils. Il ne peut pas faire une chose pareille. Mon fils est innocent », ajoute-t-elle.

La maman du directeur de KUN Management Int Co. Ltd ne comprend pas pourquoi elle n’a pas été informée du retour de son fils au pays. « Depuis que le nom de Kunal (Navind Kistnah) est associé à cette affaire, je ne mange pas. Je ne me sens pas bien. On vit dans le stress » dit-elle.

Soulagement

Mais elle est soulagée que son fils soit actuellement à Maurice. « Même s’il est entre les mains de l’Adsu, on sait qu’il est au pays maintenant. Je serai ravi que les limiers de l’Adsu me laissent rencontrer mon fils » indique-t-elle.

La dernière fois que l’homme le plus recherché du pays avait pris contact avec sa famille, c’était dans la soirée du 30 mars vers 22 heures. « Il nous a uniquement informés qu’il a été arrêté par la police de Maputo et de retenir les services d’un homme de loi. Mais maintenant on ne sait pas où il est incarcéré. Même nos hommes de loi Rama Valayden et Neelkanth Dulloo n’ont pas été informés », dit-elle.

Un de ses fils a indiqué que samedi, à 21 h 45, il s’est rendu aux Casernes centrales et a fait une demande pour rencontrer son frère Kunal. Il a même pris la peine de téléphoner  aux limiers qui sont venus effectuer une perquisition dans sa maison. Ces derniers n’ont pas accédé à sa requête.

 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !