La mère de la petite Illyana brise le silence - Soomaya Peerboccus : «Je ferai tout pour que ma fille soit avec moi»

«Je n’ai jamais kidnappé ma fille. » Soomaya Peerboccus, mère de la petite Illyana crie à l’injustice. Si jusqu’à présent elle avait choisi de rester loin de la scène médiatique, cependant la mère biologique de la petite fille a décidé de ne plus se taire. Elle explique qu’en tant que mère, elle ne souhaite qu’une chose : avoir sa fille à ses côtés. La petite est âgée de trois ans.

Une nouvelle bataille juridique débutera entre les parents de la petite Illyana cette semaine. La mère biologique, Soomaya Peerboccus, 24 ans, se dit prête à tout affronter par amour pour sa fille. Selon elle, il n’y a jamais eu de kidnapping. Elle explique que ce serait une histoire montée de toute pièce par son ex-mari pour lui causer des ennuis. « Mo pa aksepte ki zot koz tou sa manti la lor mwa. Enn mama pa kapav kokin so prop zanfan. »

Elle relate que le 11 février dernier, elle s’est rendue chez ses ex-beaux-parents pour voir sa fille. « J’étais accompagnée de mon frère. D’ailleurs, j’ai filmé toute la scène afin qu’on ne dise pas que je suis venue faire du désordre », précise-t-elle. Elle indique que sa fille a commencé à pleurer et ne voulait pas rester avec les grands-parents. « Je l’ai donc emmenée avec moi. Son papa n’était pas là. D’ailleurs, je lui reproche de ne pas être à la maison pour s’occuper de notre enfant. Je ne suis pas d’accord que ma fille doit rester avec des personnes âgées qui ne sont pas en bonne santé alors que moi je ne travaille pas et j’ai tout le temps pour m’occuper d’elle. »

Soomaya tient à rassurer que sa fille se porte bien et qu’elle est en bonne santé. « J’ai été choquée d’apprendre sur les réseaux sociaux que son papa a dit qu’elle avait été kidnappée. » Soomaya dit avoir collaboré avec la police dans cette affaire. Elle souligne qu’elle a aussi retenu les services de l’avoué Me Pazhany Thandrayen et de l’avocate Priya Balgobin. Elle a déjà juré un affidavit et enclenché des démarches afin de réclamer la garde exclusive de sa fille auprès de la Family Division de la Cour Suprême. « Mo pou fer tou pou ki mo tifi viv avek mwa », crie cette mère.