« Cessez de persécuter mes enfants ». C’est le cri du cœur de la mère d’Akil Bissessur. Elle s’exprimait après que ses deux fils ont retrouvé la liberté sous caution ce lundi 26 juin. « Je demande aux autorités, à la force policière aussi bien qu’au gouvernement de cesser de persécuter mes enfants. Mo zanfan in grandi ek ‘sanskar’ (les bonnes manières). Sa brilir ki monn santi sa kelke zour la, sa mem ki pou desid karma de ban dimoun ki pe persekit mo fami (…) », affirme la mère d’Akil Bissessur.
Me Akil Bissessur, son frère Avinash et sa compagne Doomila Moheeputh ont été libér֖és sous caution ce lundi après avoir passé près d’une semaine en détention. Le bureau du Directeur des Poursuites Publiques n’a pas objecté à leur remise en liberté conditionnelle. L’avocat a dû fournir une caution de Rs 50 000 et signer une reconnaissance de dette de Rs 200 000.
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La Cour de Mahébourg a imposé une caution de Rs 45 000 ainsi qu’une reconnaissance de dette de Rs 200 000 au frère de l’avocat Akil Bissessur. Sa compagne Doomila Moheeputh a dû fournir une caution de Rs 40 000 et signer une reconnaissance de dette de Rs 100 000.
L’arrestation d’Akil Bissessur, de son frère et sa compagne fait suite à la découverte de 1022 comprimés suspectés d'être de l'ecstasy lors d'une opération de livraison contrôlée à Dreamton Park, Sodnac, le 20 juin dernier par la Special Striking Team (SST) de la police. Le colis était destiné au nom d'Avinash Bissessur, le frère de l'avocat Akil Bissessur, mais l'adresse de livraison était celle de l'avocat Akil Bissessur, selon la police. Le colis a été expédié depuis l'Allemagne. Les trois suspects ont clamé leur innocence.
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