C’est une employée municipale désabusée qui s’est exprimée dans l’émission Xplik ou K. Elle a réclamé depuis juillet sa mise à la retraite anticipée pour se recycler dans le commerce. Depuis, elle attend une réponse de la mairie de Vacoas-Phœnix.
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C’est décidé, Satiavanee Gengan, 46 ans, veut prendre sa retraite anticipée de la mairie de Vacoas/Phœnix. Un rêve réalisable avec le nouveau rapport du Pay Research Bureau (PRB) 2016. Sa demande a été soumise le 20 juillet 2016. Une lettre qui a toutefois été classée aux oubliettes. Quelles en sont donc les raisons ? Depuis quatre mois, l’hôtel de ville maintient le suspense.
Le rapport du Pay Research Bureau (PRB) 2016 stipule clairement qu’un fonctionnaire qui compte au moins dix années de service a droit à une pension. Et si le salarié a atteint l’âge de 45 ans, il peut être autorisé à prendre sa retraite anticipée avec l’approbation de la Local Government Service Commission (LGSC) en conservant ses droits aux prestations de retraite. Une opportunité pour Satiavanee Gengan qui compte 15 ans de service comme bibliothécaire municipale.
Cette dernière souhaite à présent se tourner vers sa passion de toujours : la vente d’aliments. Elle avoue d’ailleurs avoir déjà loué un bâtiment pour démarrer son commerce. La bibliothécaire explique qu’elle a fait sa demande de retraite anticipée depuis juillet.
« Le département des ressources humaines de la mairie de Vacoas/Phœnix aurait dû traiter ma requête. Mais il m’a fait poireauter jusqu’au mois d’octobre avant de me réclamer une autre lettre. Je ne comprends pas pourquoi ma requête n’a pas été envoyée à l’instance concernée », déplore-t-elle.
Irritée
Bien que le temps passe, Satiavanee Gengan garde bon espoir qu’elle recevra l’approbation de la LGSC. Elle avoue cependant être irritée par l’absence de réponse de la mairie.
« La municipalité agit comme intermédiaire. Elle aurait dû m’informer de la marche à suivre. Mais personne ne sait où en est ma demande ni si les autorités compétentes ont reçu mon courrier. Pourtant, en octobre, j’ai envoyé trois autres correspondances sur le même motif. En attendant, le lancement de mon business reste bloqué. Je suis contrainte de payer la location du bâtiment dans lequel j’aurais dû commercialiser des aliments. Je suis dans le flou. Je ne sais pas combien de temps encore je vais devoir attendre pour obtenir une réponse », déclare l’employée municipale.
L’adjoint au maire, Rajen Pillay Kanaksabee, est intervenu dans l’émission Xplik ou K le jeudi 8 décembre. Il a assuré qu’il contacterait le département concerné pour savoir où en est la demande de Satiavanee Gengan. Selon lui, la lumière sera faite sur cette affaire d’ici le mercredi 14 décembre.
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