C’est la question que se pose une habitante du Nord. Depuis un bon bout de temps, elle est incommodée par un terrain laissé à l’abandon près de chez elle.
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Mme Tse, la soixantaine, s’est plainte à plusieurs reprises d’un terrain laissé à l’abandon près de sa maison dans un morcellement à Grand-Baie. Cela représente un réel danger pour elle et sa famille. Elle a rapporté le problème à toutes les autorités concernées. Elle fait ressortir que si un léger défrichage a été effectué, cela date de plusieurs mois et que depuis, tout est redevenu comme avant.
Elle révèle que le président du Conseil de district de Rivière-du-Rempart, Prembhoodas Ellayah, lui a dit qu’il connaît bien le propriétaire et qu’il allait lui toucher un mot. De plus, le président avait expliqué que si rien n’était fait dans un délai de 15 jours, le propriétaire se verrait imposer une amende.
Mme Tse rappelle que l’inspecteur Jean Nobin Brasse a déclaré sur les ondes que si un propriétaire laissait son terrain en friche, le Conseil de district se devait d’intervenir et envoyer la note de frais au propriétaire. Une action qui en même temps renflouerait la caisse du Conseil…C’est ainsi qu’il y a trois semaines, Mme Tse a envoyé des photos au président du Conseil de district de Rivière-du-Rempart. Elle lui a même parlé au téléphone, lui suggérant de venir sur les lieux le lendemain pour constater la gravité de la situation. Malheureusement, il n’est pas venu. Mme Tse a beau essayé de l’appeler, mais il n’a ni retourné les appels ni répondu aux messages qu’elle lui a laissés.
Contacté au téléphone par la rédaction, Prembhoodas Ellayah a déclaré qu’il ne voulait plus intervenir dans cette affaire parce que « la dame ne voulait pas coopérer ». « Comme la cour du voisin est clôturée, on a demandé à la dame l’autorisation de passer par sa cour pour y avoir accès et faire le nécessaire. Mais elle n’a pas voulu », a-t-il expliqué. Toutefois, il a dit qu’il allait envoyer ses officiers sur place.
Sollicitant une nouvelle fois le concours de la Police de l’Environnement, l’inspecteur Jean Nobin Brasse a demandé à avoir les coordonnées de la dame avant de voir ce qui pouvait être fait pour elle.
Toutefois, Mme Tse se demande si tout cela va vraiment aboutir à quelque chose. « Avec l’amendement de la loi, je croyais que les choses allaient vraiment bouger à la satisfaction des personnes qui subissent ce genre de problème. Mais je constate que cela n’a eu aucun effet », soupire-t-elle.
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