La Lituanienne : «L’eau et des cookies m’ont aidée à survivre»

Asta Murauskaité s’est perdue dans les Gorges de Rivière-Noire, vendredi. Cette Lituanienne de 31 ans a pu appeler son frère sur son cellulaire, l’informant qu’elle était égarée. Depuis, la police a monté une opération pour la retrouver.

Ce n’est que dimanche aux alentours de 12 h 15 que le Groupement d’intervention de la police mauricienne (GIPM), sous la supervision de l’ASP Pascal Pulcherie, l’a retrouvée saine et sauve. Le Défi Quotidien a rencontré la Lituanienne qui a raconté ses deux jours de mésaventure aux Gorges de Rivière-Noire.

C’est la première fois qu’Asta Murauskaité vient à Maurice pour des vacances. C’est le mercredi le 7 février qu’elle rentre au pays. Désireuse de faire une randonnée dans les bois, elle quitte son hôtel, vendredi, pour se rendre aux Gorges. Seule, elle emprunte les chemins de forêt quand, à un certain moment, elle se perd. Elle alerte aussitôt son frère qui en informe la police. Les policiers appellent la Lituanienne et lui demandent de ne pas bouger et de rester là où elle est.

Plus tard, la batterie de téléphone portable de la Lithuanienne est à sec. La nuit tombe. Elle suit à la lettre les consignes des policiers. Les officiers du GIPM et d’autres unités de la force policière, dont l’Helicopter Squadron et la Special Mobile Force (SMF), lancent leur opération de recherche pour retrouver Asta Murauskaité. La société Vertical World Mauritius a également participé à cette search and rescue operation.

À sa sortie du poste de police, Le Défi Quotidien a rencontré la Lituanienne. « Ce n’était pas facile pour moi. J’étais seule dans les bois et j’étais effrayée. Chaque minute qui passait, je gardais espoir que les policiers allaient me retrouver. Mais rien. Le soir, j’ai essayé de dormir, mais j’avais peur. Le vent soufflait terriblement. De plus, il pleuvait et je ne savais pas quoi faire car il n’y avait aucune place pour se mettre à l’abri. J’ai dû me cacher sous des feuillages.

L’eau et des cookies m’ont aidée à survivre. J’ignorais comment on se ressent quand on est égaré. Mais j’ai vécu cette expérience à Maurice et je dois une fière chandelle à la police mauricienne d’avoir pu m’en sortir. Vu que c’est la première fois que je viens à Maurice, j’ai cru qu’il y avait des animaux sauvages. Toutefois, j’ai gardé mon calme et tenté de me réconforter. C’était très difficile.»

L’assistant surintendant de police (ASP) Pascal Pulcherie, responsable du GIPM, avait supervisé cette opération. « Vendredi vers 19 heures, on a reçu une requête disant qu’une Lituanienne s’était égarée. Ce n’est qu’aux alentours de 20 heures qu’on a lancé une opération pour la retrouver, en collaboration avec les autres collègues des différentes unités de la police. On a pu retrouver la dame après plus de 48 heures de recherche. »