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La Financial Crimes Commission toujours pas opérationnelle : des employés dans le flou…

À quand l’entrée en fonction de la Financial Crimes Commission ? 

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Presque deux mois après l’adoption du projet deloi à l’Assemblée nationale et l’assentiment du président de la République, l’institution censée remplacer l’Independent commission against corruption (Icac), l’Integrity Reporting Services Agency (Irsa) et l’Asset Recovery Investigation Division n’a toujours pas démarré ses opérations.

Le gouvernement n’a pas encore finalisé la nomination du directeur général et des quatre commissaires, ce qui retarde la proclamation de la loi. Une loi contestée par le Directeur des Poursuites Publiques en Cour Suprême, en raison "d’usurpation" de ses pouvoirs constitutionnels.

Pendant ce temps, les enquêtes de l’Icac sont au ralenti en attendant qu’elles soient reprises par la FCC.  Pour les employés, leur situation est toujours floue.

200 employés de l’Icac se trouvent dans une situation de confusion et d'incertitude depuis deux mois, depuis que les débats parlementaires sur cette législation controversée ont pris fin. Ils ne savent toujours pas ce que l'avenir leur réserve.
Malgré une frustration croissante, la plupart préfèrent attendre patiemment, craignant d'être sanctionnée ou d’être « blacklisted ».

Quant au top management de la FCC, l’exécutif n’a pas arrêté son choix. Les questions qui se posent.  Qui occupera le poste de directeur général ? 
Navin Beekarry lui-même sera-t-il choisi ? Aucune confirmation n'a été donnée jusqu'à présent. De plus, aucune annonce n'a été faite concernant les nominations des commissaires et des membres du « Operations Review Committee » par le Conseil des ministres.

Des sources bien informées suggèrent qu'il y a une certaine réticence à accepter ces postes, en partie en raison de l'approche des élections générales et des incertitudes politiques qui en découlent. D’autant que l’opposition a promis d’abolir la Financial Crimes Commission si elle venait à se retrouver au pouvoir.
Il y a aussi ces risques posés par les contestations juridiques, notamment en ce qui concerne les implications pénales. En première ligne, le DPP qui s’apprête à se lancer dans une bataille légale pour garder ses prérogatives. Cette semaine, en Cour suprême, Me Rashid Amine fait état d’usurpation de ses pouvoirs constitutionnels. 

En attendant, des enquêtes importantes telles que « St Louis Gate » ou « Stag Party » stagnent, alors que l’Icac est censée poursuivre ses activités jusqu'à ce que la loi sur la FCC soit promulguée.

  • defimoteur

     

 

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