La FCC s’oppose à la demande de Ravatomanga pour révoquer l’ordre de gel de ses biens

L’homme d’affaires malgache Maminiaina « Mamy » Ravatomanga conteste l’ordre de saisie-arrêt émis par la Financial Crimes Commission (FCC) le 15 octobre 2025 à l’encontre de ses biens. Sa contestation a été examinée le jeudi 30 octobre 2025 devant la juge en chambre Véronique Kwok Yin Siong Yen. L’homme d’affaires malgache était représenté par Me Harsha Gobin, avouée, qui a comparu en remplacement de Me Gilbert Noël, avocat de Mamy Ravatomanga et de son épouse, Ramy Novo Haingonirina Rakotoniary Ravatomanga. Le couple était également assisté de Mes Khushal Lobine et Joy Beeharry. La FCC était représentée par Me Nitisha Seetaram, avouée, qui s’est opposée à la requête et a précisé qu’un affidavit serait déposé. La juge a fixé la prochaine audience au 19 novembre 2025 pour la présentation de cet affidavit.

Dans sa demande, le couple Ravatomanga sollicite la révocation de l’ordre du 15 octobre, qu’il estime fondé sur une plainte « incomplète et politiquement motivée ». Il soutient que les allégations à son encontre avaient déjà fait l’objet d’une enquête par le Parquet National Financier (PNF) en France, qui a été conclue par un « classement sans suite » en juillet 2023.

Les demandeurs affirment que la FCC a omis de divulguer cette décision à la Cour avant d’obtenir l’ordre de saisie-arrêt. Ils ajoutent que la plainte émane d’une citoyenne malgache, Fanirisoa Ernaivo, qu’ils qualifient « de personne non crédible », citant sa condamnation en 2022 par la Cour d’appel d’Antananarivo à trois ans de prison et un mandat d’arrêt international à son encontre. Le couple Ravatomanga demande également la suspension de toute enquête en cours, la révocation des ordres de divulgation émis en lien avec l’affaire et l’annulation du « report on departure », obtenu par la FCC.