Live News

La dernière tête de dodo à tissus mous

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, du dodo, il ne reste pas que des squelettes. Il y a un dernier vestige de tissus mous de cet oiseau endémique de Maurice qui a disparu à la fin du XVIIe siècle. L’« Oxford Dodo », auquel IFL Science a consacré un article en fin de semaine, est le seul vestige de tissus mous de cet oiseau qui est composé d’un crâne avec une peau coriace toujours sur son côté gauche, ainsi que de divers échantillons de tissus, d’un anneau sclérotique de l’œil, d’une plume, d’un os du pied et d’une partie de son fémur. 

Publicité

Les restes sont en si bon état que les scientifiques ont même réussi à obtenir de l’ADN à partir des tissus. Cela a permis de révéler que le dodo appartenait au groupe d’oiseaux comprenant les pigeons et les tourterelles, appelés Columbiformes. Le plus proche parent vivant du dodo s’est avéré être le pigeon Nicobar (Caloenas nicobarica), qui habite les îles Andaman et Nicobar, de l’autre côté de l’océan Indien, par rapport à Maurice. Ils étaient également très étroitement liés au solitaire de Rodrigues, originaire de Rodrigues qui a disparu à la fin du XVIIIe siècle. 

Pour la petite histoire, l’« Oxford Dodo » a été tué par balle au cou et à la tête. Cependant, on ignore qui a appuyé sur la gâchette. La dernière observation confirmée d’un dodo vivant remonte à 1662, bien que l’analyse statistique suggère que cette observation a duré jusqu’en 1690.

 

Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !