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À la cybercité d’Ébène plusieurs terrains risquent d’être repris par l’Etat

Plus de 25 arpents de terrains n’ont pas été développés à la cybercité d’ébène.
Outre trois arpents octroyés à la famille Bhunjun, Business Parks of Mauritius Ltd devrait reprendre plusieurs terrains qui n’ont pas été développés à la cybercité d’ébène. Ces terres avaient été octroyées par l’état, tant à des entités privées que publiques. Trois arpents, qui avaient été octroyés à B & S Park Ltd, du groupe Bhunjun, à la cybercité, ont été repris par Business Parks of Mauritius Ltd (BPML). Raison invoquée : le terrain est resté non utilisé. Nous avons vainement tenté d’obtenir une réaction de Vikram Bhunjun, le directeur du groupe Bhunjun. Toutefois, nous apprenons que BPML est aussi en passe d’enclencher des procédures pour reprendre d’autres terrains de la cybercité qui n’ont pas été développés. Des correspondances devraient être envoyées sous peu aux principaux concernés. Ce sont, au total, plus de 25 arpents de terrains qui n’ont pas été développés. Ils avaient été loués à bail, par le gouvernement à travers BPML, à une douzaine de sociétés du secteur privé et à des institutions d’État. Parmi les firmes concernées : la Mauritius Post Ltd, qui avait l’intention d’ériger une Postal Tower ; Bunford Investment/BR Capital qui voulait y construire des espaces bureaux ; la State Bank of Mauritius, qui souhaitait y ériger un Data Centre ; Kingsgate Holding Ltd et Centreview Investment Ltd, pour la construction de bureaux ; ou encore Cyberplex Ltd (PADCO), qui souhaitait construire un bâtiment hi-tech. Le haut-commissariat indien avait aussi obtenu un terrain à la cybercité. Certains avaient été alloués depuis une dizaine d’années et les frais relatifs au bail ont été versés. Ils sont estimés à plus de Rs 100 millions. Cela fait plusieurs mois que l’état envisage de reprendre des terrains à la cybercité sur lesquels aucun développement n’a vu le jour. En octobre 2015, Roshi Bhadain, qui occupait alors le portefeuille des TIC, avait déclaré au Parlement : « Ceux qui ont des terrains doivent débuter la construction. Au cas contraire, ils leur seront repris. »
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