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La création d’un corps indépendant pour les inspections plébiscitée

Le président de l’Union des pharmaciens, Siddique Khodabocus, se réjouit que la Commission sur la drogue ait soulevé le point selon lequel la plupart des pharmacies appartiennent à des personnes qui ne sont pas pharmaciens diplômés. Il est aussi d’avis que le combat contre la drogue ne sera pas gagné à travers la seule répression, mais aussi par la réhabilitation.

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« La commission nous a donné raison en disant que la profession doit retourner aux pharmaciens », dit-il. Pour celle-ci, un pharmacien ne peut travailler sous les directives d’une personne non diplômée, qui vise à faire des affaires.

Pour Siddique Khodabocus, « tout le fardeau se trouve sur le dos du pharmacien, bien qu’il ne soit pas propriétaire de la pharmacie ». Il souligne que le syndicat n’est pas contre le fait que les personnes non détentrices de diplômes deviennent propriétaires d’une pharmacie. Il faudrait toutefois, selon lui, que tout soit fait dans le respect des principes d’opération d’une pharmacie. « L’aspect éthique et professionnel incombe la pharmacien, qui est un professionnel formé pour exercer le métier », fait-il ressortir. Siddique Khodabocus plaide en faveur de la création d’une Rehabilitation Pharmacy et d’un Substance Abusers Hospital. Pour lui, la répression à elle seule ne va pas aider à gagner le combat contre la drogue. Il faut aussi miser sur la réhabilitation.

En ce qu’il s’agit de la supposée connivence entre médecins et pharmaciens pour l’écoulement des produits psychoactifs, Siddique Khodabocus souligne que le pharmacien n’est qu’un exécutant : « Il n’a aucun contrôle sur une prescription et ne peut refuser de livrer les médicaments indiqués sur une ordonnance. »

Pour lui comme pour les pharmaciens, les médecins doivent aussi avoir un registre du nombre de prescriptions de produits psychoactifs qu’ils émettent. Il est en faveur de la mise sur pied d’un corps indépendant pour l’inspection des pharmacies attachées au Pharmacy Council, comme le préconise la Commission sur la drogue. Par ailleurs, il plaide pour que la prescription des produits psychoactifs soit émise à partir d’un carnet provenant du ministère de la Santé.

 

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