La connexion Gurib-Fakim/VoH expliquée

En quelle capacité Navin Unoop était-il présent à la State House samedi ? Il faut remonter à la période 2003-04 pour situer les origines de cette relation entre la Voice of Hindu (VOH) et Ameenah Gurib-Fakim. L’organisation socioculturelle, voulait, à l’époque, se positionner lors de la tenue des élections annuelles des étudiants à l’université de Maurice. Elle souhaitait ainsi participer à certains débats afin de conscientiser les étudiants sur les méfaits de l’alcool. La direction de l’université était contre. C’est grâce à l’intervention d’Ameenah Gurib-Fakim que la VOH avait fini par avoir accès à une salle pour l’organisation d’un forum-débat.

Les relations entre la VOH et Ameenah Gurib-Fakim avaient toutefois été mises en veilleuse avec l’arrivée de celle-ci au château du Réduit. Il a fallu attendre 2017 pour une reprise de communication entre la VOH et la présidente de la République. Les membres de l’association socioculturelle avaient, lors d’une fonction, fait part de leur mécontentement concernant l’attitude du philanthrope angolais Alvaro Sobrinho. Quelques jours plus tôt, celui-ci avait bousculé des journalistes lors d’un point de presse. Ameenah Gurib-Fakim s’était montré à l’écoute et avait fait comprendre à la VOH que le Planet Earth Institute était une organisation qui avait à cœur les intérêts du pays, tout comme la VOH. 

La controverse dans laquelle s’était retrouvée Ameenah Gurib-Fakim dans le cadre de l’affaire Sobrinho avait provoqué un élan de sympathie des dirigeants de la VOH envers elle. C’est ainsi que Navin Unoop et d’autres membres de la VOH ont décidé d’honorer l’invitation d’Ameenah Gurib-Fakim pour la Garden Party du 13 mars. S’en est suivi un tête-à-tête à la State House samedi dernier. 

Sollicité pour un commentaire, Navin Unoop explique qu’il a indiqué à Ameenah Gurib-Fakim qu’elle s’était engagée dans un combat perdu d’avance et qu’il serait préférable de jeter l’éponge.