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​​​​​​​La commission électorale : les défis à relever après 65 ans

La commission électorale est la garante de l’intégrité du processus électoral à Maurice.

Alors que les regards sont tournés vers le Privy Council, dans l’affaire opposant Suren Dayal au chef du gouvernement, la commission électorale célèbre, elle, ses 65 ans cette année. Cette institution est la garante de l’intégrité du processus électoral à l’île Maurice. Quelles réformes faut-il apporter pour renforcer ce processus ?

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Yvan Martial, ancien éditorialiste, insiste sur la nécessité pour la commission électorale de prévenir les pressions politiques au sein du bureau du commissaire électoral. Il souligne l’importance cruciale pour « cette autorité de fonctionner sans aucune interférence, en jouissant d’une autonomie totale ». 

En discutant de la possibilité de nommer un successeur au président de la commission électorale, Yvan Martial souligne l’importance de choisir une personne véritablement indépendante. Il fait référence aux critiques passées envers Maya Hanoomanjee pendant son mandat de présidente de l’assemblée nationale et s’interroge sur les conséquences de telles critiques. Il met également en avant la détérioration de la situation parlementaire depuis l’arrivée de Soorojdev Phokeer. 

De son côté, afin de préserver l’intégrité et l’efficacité du processus électoral, Abdallah Goolamallee souligne l’urgence de s’adapter aux mutations rapides et à la croissance de la digitalisation pour maintenir la pertinence de la commission électorale, malgré les 65 ans de service ininterrompu. Il insiste sur la nécessité de suivre l’évolution du contexte mondial et technologique. Il plaide également pour une adoption de la digitalisation à tous les niveaux, y compris l’utilisation de l’intelligence artificielle pour garantir une base de données précise et sécurisée. 

En réponse aux critiques sur les lacunes du système électoral, il met en avant la nécessité de restaurer la confiance du public en proposant des réformes adaptées. Il appelle également à une nouvelle législation pour renforcer l’indépendance de la commission électorale. 

L’ancien juge Vinod Boolell attire l’attention sur les erreurs répétées du bureau du commissaire électoral à quelques mois des élections générales. Il souligne que de telles erreurs, comme l’omission de citoyens électeurs lors des dernières élections, remettent en question la méthodologie et l’efficacité du bureau. Il appelle à une gestion plus rigoureuse et scientifique du processus électoral pour éviter de tels problèmes. 

Ainsi, les observateurs mettent tous en avant l’importance d’améliorer le fonctionnement de la commission électorale et de garantir des élections libres et justes.

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