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La Cité Mécanique : le patrimoine industriel s’expose

Depuis le 23 septembre et ce jusqu’au 15 novembre, la galerie 3 A The Excellence of Art, au Caudan, accueille « La Cité Mécanique ». Quatorze œuvres et 11 photos artistiques, qui célèbrent la diversité du savoir-faire de nos métiers, y sont exposé.

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À l’aube du 50e anniversaire de l’Indépendance de Maurice en mars 2018, la Fondation Meta-Morphosis, qui initie les projets de Moris Dime, a voulu une fois de plus conter l’histoire de Maurice - plus précisément le patrimoine industriel - par le biais de l’Art. Ainsi, à travers des créations de l’artiste peintre et plasticien Gaël Froget et des images au « pochoir de lumière » du photographe Axel Ruhomaully, « La Cité Mécanique » braque les projecteurs sur les acteurs qui ont contribué au développement économique du pays.

« Nous avons voulu célébrer le savoir-faire de ces hommes et de ces femmes qui ont façonné l’Île Maurice. Ferblantier, bijoutier… tous les savoirs confondus sont démontrés à travers des photos et des œuvres d’art, séduisantes et décalées, au grand public », explique Axel Ruhomaully, artiste-photographe et cofondateur de Meta-Morphosis.

Onze images de l’artiste-photographe sont en exposition, mais ce fut un travail de longue haleine. « À titre d’exemple, cela m’a pris six heures pour prendre la photo d’un bateau qui était en cale sèche au Taylor Smith. Il y a tout un travail de mise en lumière qui a été fait », explique Axel Ruhomaully.

Quant à Gaël Froget, il a choisi de raconter le patrimoine industriel en laissant aller ses pinceaux sur des outils ou autres matériaux laissés à l’abandon.

Gaël Froget, entouré des invités, lors du vernissage.

« Il redonne vie à ces pièces dans un univers coloré », précise Axel Ruhomaully.

Si, pendant trois mois, les œuvres d’art sont exposées dans une galerie, Axel Ruhomaully fait part qu’il se pourrait que l’expo devienne itinérante.

Les outils reprennent vie.

« Les galeries peuvent être intimidantes pour certaines personnes. Pour faire profiter à un maximum de Mauriciens, nous allons sortir les œuvres qui iront à la rencontre du public », explique notre interlocuteur.

Pour ce faire, les œuvres seront accompagnées de supports : « Nous allons rendre l’exposition plus interactive à travers des interviews et de témoignages-vidéo des gens  qui, à travers leurs talents, ont bâti l’Île Maurice telle qu’elle est aujourd’hui ».

Dan cet élan, Axel Ruhomaully invite d’autres artistes, tous les univers confondus, à se joindre à Meta-Morphosis pour ce projet.

« Artistes, plasticiens, acteurs du street-art, musiciens… nous invitons les artistes à se joindre à nous dans cette démarche. L’idée est de parler de l’industrie mauricienne par le talent des artistes mauriciens », explique Axel Ruhomaully.

À noter que les œuvres sont en vente et 10 % des bénéfices de chaque vente iront à la Fondation Meta-Morphosis qui ne perd pas de vue son objectif qu’est la sauvegarde de la mémoire des lieux et la préservation de la fierté des hommes par le biais de l’art.

 

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