Parallèlement à l’enquête policière, les membres de la cellule antiterroriste sont sur le terrain. Ils mènent une enquête minutieuse à la suite des coups de feu tirés contre l’ambassade de France et l’hôtel Le St-Georges.
Aucune piste n’est négligée. Au sein de la Counter Terrorism Unit (CTU), la cellule antiterroriste, on ne fait pas dans la dentelle. Aucune menace n’est prise à la légère. Les agents secrets, menés par le surintendant de police Deal, effectuent surtout des missions de surveillance.
La CTU travaille en étroite collaboration avec Interpol. Outre les informations relayées par l’agence internationale, la CTU surveille de près les mouvances radicales sur le plan régional. Leurs modes d’opération et de financement sont passés au peigne fin. De plus, cette unité veille au grain pour déterminer si ces mouvances ont des contacts avec des organisations locales ou si elles les influencent.
Quelles sont les organisations radicales locales ? Comment fonctionnent-elles, qui sont leurs membres, où se rencontrent-ils, comment recrutent-ils... Tout est décortiqué dans les moindres détails par la CTU. Des rapports détaillés sont soumis au QG de l’unité, à la New Government House. Elle travaille en étroite collaboration avec le bureau du National Security Advisor, Kanwar Brijendersing Katoch.
En mars 2015, la tentative de 13 Mauriciens de se rendre en Syrie avait été déjouée de justesse par la CTU. Guidées par un habitant de la capitale, ces personnes se trouvaient à la frontière entre la Turquie et la Syrie, lorsque l’unité antiterroriste a été mise au parfum. Elle a donné des directives pour que ces personnes soient déportées illico presto vers Maurice.
On soupçonne aussi un Mauricien de s’être rendu en Syrie pour le djihad. Depuis, ses proches n’ont plus aucune nouvelle de ce Portlouisien.
Soulignons néanmoins que même si les graffitis sur les murs de l’ambassade de France font mention de l’État islamique, aucun indice ne relie ces incidents à Daech. Ils pourraient être l’œuvre d’individus s’étant tout simplement vu refuser un visa pour la France.
Laurent Garnier, ambassadeur de France: « Il ne faut pas céder à la peur et à l’intimidation » Laurent Garnier, l’ambassadeur de France à Maurice, souligne que malgré cet incident, l’ambassade reste ouverte pour les Français et les Mauriciens. « Il ne faut pas céder à la peur et à l’intimidation. Il faut rester prudent et vigilant. Nous allons continuer à rendre service. Nul ne pouvait prévoir un tel geste contre l’ambassade, nous n’avons reçu aucune menace. J’ai informé le ministère français des Affaires étrangères de cet incident. Nous restons en contact avec la police mauricienne et avons réclamé une présence policière à l’ambassade. » Ameenah Gurib-Fakim: « Je condamne… » « Je condamne sans réserve ces incidents… J’espère que la police retracera rapidement les malfaiteurs et les mettra hors d’état de nuire… C’est un acte répréhensible », a déclaré Ameenah Gurib-Fakim, présidente de la République, sur Radio Plus. Le MMM inquiet Les incidents de la rue St-Georges inquiètent le bureau politique du MMM, qui s’est réuni lundi soir. Le leader et les dirigeants se sont interrogés sur les répercussions que ces incidents pourraient avoir.
Laurent Garnier, ambassadeur de France: « Il ne faut pas céder à la peur et à l’intimidation » Laurent Garnier, l’ambassadeur de France à Maurice, souligne que malgré cet incident, l’ambassade reste ouverte pour les Français et les Mauriciens. « Il ne faut pas céder à la peur et à l’intimidation. Il faut rester prudent et vigilant. Nous allons continuer à rendre service. Nul ne pouvait prévoir un tel geste contre l’ambassade, nous n’avons reçu aucune menace. J’ai informé le ministère français des Affaires étrangères de cet incident. Nous restons en contact avec la police mauricienne et avons réclamé une présence policière à l’ambassade. » Ameenah Gurib-Fakim: « Je condamne… » « Je condamne sans réserve ces incidents… J’espère que la police retracera rapidement les malfaiteurs et les mettra hors d’état de nuire… C’est un acte répréhensible », a déclaré Ameenah Gurib-Fakim, présidente de la République, sur Radio Plus. Le MMM inquiet Les incidents de la rue St-Georges inquiètent le bureau politique du MMM, qui s’est réuni lundi soir. Le leader et les dirigeants se sont interrogés sur les répercussions que ces incidents pourraient avoir.
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