Le candidat de Rezistans ek Alternativ à la partielle de Belle-Rose / Quatre-Bornes était l’invité du Grand Journal de Radio plus, lundi. L’économiste est revenu sur sa campagne électorale et la situation politique, entre autres.
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«Maurice est une pseudo-démocratie. Le vrai pouvoir est détenu par ceux qui financent les élections. Rezistans ek Alternativ (ReA)lutte en faveur de l’émergence d’une vraie société mauricienne. Après 50 ans d’Indépendance, il est l’heure de créer une vraie société mauricienne fondée sur le mauricianisme », a fait ressortir Kugan Parapen.
Par la suite, l’économiste a abordé la partielle dans la circonscription Rose-Belle / Quatre-bornes (No 18). Kugan Parapen a indiqué que souvent le choix des candidats est basé sur l’appartenance ethnique et non sur la méritocratie. « Ma candidature n’est pas fondée sur tout cela. Un candidat doit être élu en raison de sa capacité à entreprendre un changement. Je serais déçu si l’électorat m’accordait son vote en tenant compte de mon appartenance ethnique. » Il demande aux électeurs de ladite circonscription de « ne pas voter par nostalgie, mais par conviction ».
Kugan Parapen demande aux jeunes de « se mobiliser, afin de briser la barrière communale ». Et d’ajouter : « L’une de mes grandes craintes, pour la partielle et pour les générales, serait le dégoût des jeunes pour la politique parce qu’ils ont vu des politiciens sans conviction. Nous avons atteint un point où il n’y a plus d’espoir. Ce n’est pas possible que l’histoire politique du pays se résume à l’accession de feu sir Seewoosagur Ramgoolam à la tête du pays. La vie du professeur Basdeo Bissoondoyal, qui a joué un rôle aussi important que SSR, devrait être enseignée dans les écoles », se désole le candidat au No 18. L’économiste souligne ensuite que « la gauche est orpheline d’un parti politique depuis que le Mouvement militant mauricien (MMM) a négligé la lutte en entrant dans le mainstream ». Et d’ajouter que « ReA n’a aucune intention de s’allier avec un quelconque parti ».
Le candidat au No 18 est ensuite revenu sur le scrutin de décembre 2014. Il est d’avis que « la mini-révolution de décembre 2014 était à mi-chemin » car le plus important était de mettre un nouveau parti politique et de nouvelles têtes au pouvoir. « Maurice a besoin d’un gouvernement fort et indépendant des pressions du secteur privé, des oligarchies et autres barons sucriers. C’est un système où il y a un flux de multimilliardaires », conclut l’intervenant.
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