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Krishnawtee Seerauj, retrouvée morte au Pouce : sa nièce Deepa se confie

Krishnawtee Seerauj portait ce survêtement au moment de sa disparition. La police scientifique s’est rendue sur les lieux dès la découverte du corps de la sexagénaire.

Tous ont espéré la retrouver saine et sauve, même les internautes qui ne la connaissaient pas et qui ont suivi l’avancée des recherches chaque jour. Mais le couperet est tombé le dimanche 20 août : le corps sans vie de Krishnawtee Seerauj a été trouvé au pied d’une falaise. Un coup dur pour sa famille qui l’a cherchée inlassablement. Sa nièce Deepa garde d’elle le souvenir d’une personne souriante qui était très appréciée pour sa simplicité. 

Ces dix jours pendant lesquels ils ont angoissé et espéraient leur ont semblé une éternité. L’expédition que ces proches de Krishnawtee Seerauj ont décidé d’entreprendre le dimanche 20 août 2023, plus que déterminés à la retrouver, a été décisive. Le corps sans vie de l’habitante de St-Pierre de 61 ans a été trouvé au pied d’une falaise à la montagne du Pouce. Une triste découverte qui a mis fin à une série de recherches entamée le 10 août dernier. 

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« Ce fut un véritable calvaire. Chaque jour après le travail, je me rendais à la montagne pour participer aux recherches. Nous étions convaincus qu’elle était là, quelque part, non loin de nous », confie Deepa, la nièce de la sexagénaire. 
« Ma tante était une personne extraordinaire. Nous vivions dans la même cour à Petit-Verger. J’ai grandi à ses côtés. Elle était comme une mère pour moi. Mais je n’étais pas la seule dont elle s’occupait en sus de ses propres enfants. Mon frère, ainsi que mes cousins et cousines venaient également chez elle », ajoute-t-elle.

Toujours souriante et aimable, Krishnawtee Seerauj était grandement appréciée pour sa simplicité. Une semaine avant sa disparition, elle avait contacté Deepa. « Elle avait une sœur malade. Une semaine avant ce drame, elle m’avait appelée pour me demander de l’accompagner pour qu’elle aille lui rendre visite », explique-t-elle avant d’ajouter : « Nous n’aurions jamais imaginé qu’une semaine plus tard, une telle tragédie surviendrait. »

Véritable passionnée de sport, la sexagénaire se rendait à la montagne du Pouce pour une marche au moins trois fois par semaine. Elle quittait la maison vers 16 heures pour rentrer vers 18 heures. D’après ses proches, c’est une balade qu’elle chérissait beaucoup. Comme à son habitude, le 10 août, elle avait revêtu sa tenue de sport pour entreprendre sa marche depuis son domicile jusqu’à la montagne. 

« Des randonneurs l’avaient croisée. Ils avaient constaté que ses chaussures semblaient glissantes », explique un proche. Mais à 18 heures ce jour-là, elle n’était toujours pas rentrée chez elle. Sa famille s’en était aussitôt inquiétée. Son fils s’était immédiatement rendu au poste de police de St-Pierre pour signaler sa disparition. 

Cela a marqué le début des recherches. D’importants efforts ont, par la suite, été déployés par la police dix jours durant. Des chiens renifleurs et des hélicoptères de la police, en l’occurrence le Dhruv et le Chetak, ont survolé la région montagneuse à de multiples reprises, en vain. Aucune trace de Krishnawtee Seerauj. Le Commissaire de police Anil Kumar Dip s’est, lui aussi, joint aux recherches, sans succès. 

Mais les proches n’ont jamais perdu espoir de la retrouver. C’est donc animés par ce fort sentiment que quatre neveux de la sexagénaire ainsi que son beau-frère ont décidé d’élargir le périmètre des recherches le dimanche 20 août, en se lançant dans une expédition, non sans risque, sur un flanc de la montagne. 

« Nous avons exploré des endroits où personne n’était allé. Des zones que même la police n’avait pas vérifiées », explique Raj, un neveu faisant partie de l’expédition. « Nous avons cherché au pied d’une falaise, une démarche que nous aurions dû entreprendre dès le début », regrette le beau-frère. 

Après près d’une heure de recherches, ils ont fait la macabre découverte. Le corps sans vie de la sexagénaire a été découvert au pied d’une falaise. Une autopsie a été pratiquée, mais elle n’a pas pu déterminer la cause du décès en raison de l’état de décomposition avancée du cadavre. 
 

 

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